16 vérités inavouables que personne n’ose dire sur le Business
Titre : 16 vérités inavouables que personne n’ose dire sur le Business (feat @JeremyKohlmannYoutube)
Chaîne : Scalezia
URL : https://www.youtube.com/watch?v=_MzYV4JZJzQ
Introduction générale :
- Scaler vs Croître : Si tu peux ajouter 1000 clients sans augmenter les effectifs, tu scalles ; sinon, tu fais juste de la croissance.
- Relation au marketing et à la vente : Avoir une aversion au marketing et à la vente est un très mauvais signal pour un entrepreneur.
Premiers constats :
- Valorisation via MRR/ARR : Ceux-ci servent surtout à valoriser une entreprise, pas à assurer la rentabilité.
- Implication du fondateur : Peu importe l’avancement, un fondateur doit être prêt à « mettre les mains dans le cambouis ».
Début de la discussion avec Jérémy Kohlmann :
- Présentation de Jérémy : Fondateur de Colman Publishing, 7M€ de CA cumulé en 4 ans, objectif 4-6M€ en 2025, avec une approche « evergreen », forte LTV, acquisition coûteuse mais assumée.
Les vrais chiffres du « low ticket funnel »
- Définition du low ticket funnel : Petits produits destinés à financer les coûts d’acquisition via de faibles ventes initiales.
- Problème : C’est très difficile d’être rentable ; beaucoup de travail pour un faible retour.
- Exemple : 10K€ dépensés en ads = 10K€ de ventes → break-even, mais nécessite énormément d’appels de vente pour très peu de conversions rentables.
- Complexité extrême : Système très difficile à faire fonctionner ; nécessite d’être excellent partout (ads, vente, produit, opérations).
- Conseil : À compétences égales, mieux vaut viser des systèmes plus simples (mid ou high ticket).
Comparaison des modèles :
- Low ticket (< 100€) : Complexité 10/10, difficile d’aller au-delà de 5-10M€ annuels.
- Mid ticket (250€-1000€) : Complexité 7/10, plus adapté pour 10-20M€ annuels.
- High ticket (> 1000€) : Complexité 3/10, rentable plus rapidement.
- Problème du low ticket : Nécessite une activation autonome du client, ce qui réduit l’efficacité.
Taux de réussite :
- Sur le low ticket : Moins de 10 % de succès réel constaté.
- Upsell difficile : Générer des profits sur des leads faibles reste un énorme challenge.
Le bouche à oreille n’est pas un canal d’acquisition
- Le bouche à oreille : Un asset entrepreneurial mais pas un canal prédictible d’acquisition.
- Non-prédictibilité : Il est impossible de baser un développement solide dessus.
- Problème à long terme : Avec le temps, le bouche-à-oreille s’épuise naturellement.
- Conséquences : Entrepreneurs reposant uniquement dessus se retrouvent en crise après 5-10 ans.
- Exemple imagé : Plombier de village — une fois tout le réseau épuisé, il n’a plus de clients.
Solution proposée : La règle du « nombre d’or »
- 1/3 Inbound (contenu, brand, SEO)
- 1/3 Outbound (prospection, publicité)
- 1/3 Bouche-à-oreille (recommandations)
- Objectif : Construire un système d’acquisition prédictible et résilient.
Le business model de la vertu
- Tendance actuelle : Diabolisation des « méchants entrepreneurs » et émergence des « gentils entrepreneurs ».
- Problème selon Jérémy : Refuser cette dichotomie simpliste.
- Sa philosophie : Chercher la richesse en alignant ses intérêts avec ceux de ses clients — pas par altruisme, mais par pragmatisme égoïste.
- Danger d’être vu comme « gentil » : Exposition à la trahison d’image et attente irréaliste de perfection.
- Critique du virtue signaling : Le procès en « vertu » est souvent biaisé, peu constructif et basé sur une morale subjective.
Discussion sur les critiques et les échecs d’entrepreneurs :
- Analyse a posteriori biaisée : Critiquer des projets échoués sans contexte réel est souvent stérile.
- Exemple : Cas du vélo connecté Angell, critiqué après échec malgré d’anciens succès.
- Mise en garde : Se méfier de la chasse à l’échec au nom d’une supériorité morale.
- Populations autochtones : Petite digression sur des peuples protecteurs dans les Philippines, transition vers le sujet principal.
Différence entre croissance et scale
- Croissance : Ajouter des ressources humaines ou financières pour produire plus.
- Scale : Optimiser pour produire plus avec les mêmes ressources, ou moins.
- Exemples :
- Recruter plus = croissance.
- Automatiser ou systématiser = scale.
- Recruter plus = croissance.
- Erreur fréquente : Confondre croissance (stimulante mais coûteuse) et scale (nécessite réflexion et optimisation, souvent frustrant).
- Modèle « escalier » : Alternance de phases de croissance et de phases de scale pour bâtir une entreprise solide.
- Risques :
- Trop de croissance sans optimisation : boîte fragile au moindre choc.
- Trop de scale sans croissance : entreprise rentable mais sans réelle croissance.
- Trop de croissance sans optimisation : boîte fragile au moindre choc.
- Dans les services : Le « vrai » scale est très limité car l’humain reste nécessaire.
- Importance vitale : Connaître son CAC (coût d’acquisition client) et sa LTV (lifetime value) pour croître intelligemment.
- Erreur commune : Grossir en ignorant le CAC/LTV → construire une « imprimante à perte ».
Le business est un monde de psychopathes (mais pas que)
- Constat : Dans l’entrepreneuriat comme dans la politique, les traits psychopathiques (manipulation, absence d’empathie, narcissisme) donnent un avantage structurel.
- Pas une obligation : Il existe des entrepreneurs « humains » (ex : Yvon Chouinard de Patagonia).
- Effet de structure :
- Le système favorise certains traits, mais n’exclut pas les « gentils » de la réussite.
- Corrélation, pas causalité : la gentillesse peut aussi devenir un avantage différenciateur.
- Le système favorise certains traits, mais n’exclut pas les « gentils » de la réussite.
- Tests de psychopathie :
- Ils révèlent des tendances mais ne sont pas définitifs.
- Importance de l’environnement pour canaliser ses instincts.
- Discussion autour de leurs propres résultats aux tests (blagues complices entre eux).
- Ils révèlent des tendances mais ne sont pas définitifs.
L’avenir du contenu est dans le « second écran »
- Définition du second écran :
- Contenu « vibe », consommé en passif (ex : podcasts, streams, talks spontanés).
- Moins de scripting, plus d’authenticité et d’improvisation.
- Contenu « vibe », consommé en passif (ex : podcasts, streams, talks spontanés).
- Évolution parallèle :
- Premier écran : Vidéos ultra-produites, de plus en plus générées ou aidées par l’IA.
- Conséquences :
- Surcharge cognitive des utilisateurs.
- Baisse de qualité moyenne.
- Lassitude croissante face aux contenus trop formatés.
- Surcharge cognitive des utilisateurs.
- Premier écran : Vidéos ultra-produites, de plus en plus générées ou aidées par l’IA.
- Renaissance probable :
- D’un côté : Essais longs, fouillés et très personnels à l’écrit (comme sur Medium).
- De l’autre : Contenu audiovisuel humain, authentique et chill.
- D’un côté : Essais longs, fouillés et très personnels à l’écrit (comme sur Medium).
- Exemples donnés :
- Mister Beast incarne l’escalade des coûts de production et l’effet de réseau pour survivre dans le « premier écran ».
- Montée de la difficulté pour les créateurs à s’aligner sur ces standards.
- Mister Beast incarne l’escalade des coûts de production et l’effet de réseau pour survivre dans le « premier écran ».
- Public non homogène :
- Mass market dopé à la dopamine (vidéos rapides, IA, flashy).
- Public éduqué qui cherche du contenu plus posé, « de vibe ».
- Mass market dopé à la dopamine (vidéos rapides, IA, flashy).
- Le lien émotionnel :
- Attaché au créateur historique (Mister Beast, etc.).
- Plus difficile pour les nouveaux entrants sans personnalité forte.
- Attaché au créateur historique (Mister Beast, etc.).
- Observations :
- Inflation des coûts de production = sélectif pour les créateurs.
- IA va accentuer cette stratification.
- Importance croissante de l’attachement authentique à l’humain derrière le contenu.
- Inflation des coûts de production = sélectif pour les créateurs.
- Succès du contenu « vibe » : Beaucoup de créateurs réussissent très bien aujourd’hui avec du contenu ultra simple et humain, facile à produire.
- Croissance vs stratégie de secours :
- Continuer à pousser la croissance et complexifier la structure.
- Tout en construisant un « parachute » personnel grâce à la personal brand et la team.
- Continuer à pousser la croissance et complexifier la structure.
Il faut vendre son temps (mais bien)
- Vendre son temps n’est pas un problème si :
- Tu peux le vendre cher.
- Tu l’utilises intelligemment.
- Tu peux le vendre cher.
- Exemples donnés :
- Barack Obama, Trump : vendent leur temps très cher pour des conférences ou événements.
- Barack Obama, Trump : vendent leur temps très cher pour des conférences ou événements.
- Conseil :
- Quand ton temps ne vaut pas encore assez cher, donne-le pour gagner en réputation et expérience.
- Objectif : augmenter la valeur perçue de ton temps.
- Quand ton temps ne vaut pas encore assez cher, donne-le pour gagner en réputation et expérience.
- Approche :
- D’abord construire de la preuve sociale et de la compétence.
- Ensuite soit productiser ton savoir (produits, infoproduits, SAS) soit vendre ton temps très cher comme freelance ou consultant.
- D’abord construire de la preuve sociale et de la compétence.
Tout entrepreneur devrait remettre son produit à zéro au moins une fois
- Exemple d’Alex (Yaniro) :
- A reçu un feedback négatif.
- A tout jeté et reconstruit son produit à partir des premiers principes.
- Résultat : +156 % de chiffre d’affaires l’année suivante.
- A reçu un feedback négatif.
- Principe :
- Ne pas hésiter à tout détruire pour repartir sur de meilleures bases.
- Chaque version initiale est forcément « bancale » et gagnerait à être repensée.
- Ne pas hésiter à tout détruire pour repartir sur de meilleures bases.
- Process recommandé :
- Recueillir toutes les leçons apprises.
- Repartir de zéro plutôt que de patcher l’existant.
- Éviter la « dette technique » ou les bases fragiles.
- Recueillir toutes les leçons apprises.
Le mythe du MRR (Monthly Recurring Revenue) en dehors des SaaS
- MRR n’existe que vraiment dans les SaaS :
- Dans l’infoprenariat (community schools, abonnements low ticket), le MRR est une illusion.
- Dans l’infoprenariat (community schools, abonnements low ticket), le MRR est une illusion.
- Problème principal :
- Très faible rétention : LTV moyenne de 2 à 5 mois même dans les meilleurs cas.
- Dans une communauté payante, il faut constamment « revendre » chaque mois.
- Surcharge énorme pour maintenir l’intérêt des abonnés.
- Très faible rétention : LTV moyenne de 2 à 5 mois même dans les meilleurs cas.
- Origine du mythe :
- Poussée par School (Sam Ovens) et vulgarisée par des influenceurs (ex : Alex Hormozi).
- Poussée par School (Sam Ovens) et vulgarisée par des influenceurs (ex : Alex Hormozi).
- Réalité :
- Faire du MRR sur une communauté d’information est beaucoup plus difficile que prétendu.
- Nécessite acquisition, conversion, rétention et délivrance continue au plus haut niveau.
- Faire du MRR sur une communauté d’information est beaucoup plus difficile que prétendu.
La confusion entre « personal brand » et réputation entrepreneuriale
- Erreur fréquente :
- Croire que soigner son image LinkedIn, avoir de belles photos ou publier des posts inspirants suffit à bâtir une « personal brand ».
- Croire que soigner son image LinkedIn, avoir de belles photos ou publier des posts inspirants suffit à bâtir une « personal brand ».
- La vérité :
- La vraie réputation entrepreneuriale repose sur des accomplissements réels et la congruence entre ce que tu promets et ce que tu délivres.
- La vraie réputation entrepreneuriale repose sur des accomplissements réels et la congruence entre ce que tu promets et ce que tu délivres.
- Exemples donnés :
- Jeff Bezos n’a pas besoin de faire du « personal branding » ; ses réalisations (Amazon, Blue Origin) parlent pour lui.
- Guillaume Moubeche (Lemlist) : Pas besoin de production léchée ; ses réussites parlent plus fort que n’importe quel storytelling LinkedIn.
- Jeff Bezos n’a pas besoin de faire du « personal branding » ; ses réalisations (Amazon, Blue Origin) parlent pour lui.
- Résumé du principe :
- Le personal branding magnifie ce que tu as fait, il ne l’invente pas.
- Tant que tu n’as pas des faits solides à montrer, la com’ seule est inutile.
- Le personal branding magnifie ce que tu as fait, il ne l’invente pas.
Le vrai business modèle d’Alex Hormozi
- Erreur fréquente : Croire que Hormozi gère plusieurs entreprises séparées.
- Réalité :
- Il gère une holding unique centrée sur sa « famille » de business.
- Son modèle est basé sur un média énorme qui génère des leads massifs (plus de 10 000 candidatures/jour).
- Il sélectionne 1 à 4 entreprises par an seulement.
- Il gère une holding unique centrée sur sa « famille » de business.
- Exemple de Col Gordon :
- A essayé de répliquer le modèle multi-boîtes.
- S’est planté : impossible de scaler plusieurs boîtes en parallèle efficacement.
- Retour à son business principal qui générait le plus de cash facilement.
- A essayé de répliquer le modèle multi-boîtes.
Artisans vs Dirigeants
- Observation : La majorité des « entrepreneurs » sont en fait des artisans :
- Leur entreprise repose sur eux.
- Pas de système qui fonctionne sans leur intervention.
- Difficulté à déléguer ou à s’extraire de l’opérationnel.
- Leur entreprise repose sur eux.
- Problème :
- Ils agissent par passion du « faire » (craft) plutôt que par mission entrepreneuriale.
- Ils pensent en livrable, pas en systèmes reproductibles.
- Ils agissent par passion du « faire » (craft) plutôt que par mission entrepreneuriale.
- Transition nécessaire :
- Passer d’artisan à dirigeant.
- Être capable de revenir ponctuellement « dans les tranchées » sans perdre de vue son rôle de leader.
- Passer d’artisan à dirigeant.
- Citation inspirante :
- « Tout se délègue sauf l’exemplarité. »
- « Tout se délègue sauf l’exemplarité. »
Tout est faux sur Internet
- Constat :
- Les chiffres affichés (CA, bénéfices, exits) sont souvent embellis ou mensongers.
- Sur Internet, sans preuve concrète (document officiel), il faut supposer que c’est faux.
- Les chiffres affichés (CA, bénéfices, exits) sont souvent embellis ou mensongers.
- Conseil :
- Ne pas se comparer.
- Se concentrer sur son propre chemin.
- Ne pas se comparer.
- Exemple humoristique :
- Sa propre Ferrari est coincée dans un parking, illustrant l’absurdité du storytelling « bling-bling » sans contexte.
- Sa propre Ferrari est coincée dans un parking, illustrant l’absurdité du storytelling « bling-bling » sans contexte.
Le syndrome du N+1 fantôme
- Définition :
- Même en tant qu’entrepreneur, beaucoup continuent d’agir comme s’ils avaient un supérieur hiérarchique invisible.
- Même en tant qu’entrepreneur, beaucoup continuent d’agir comme s’ils avaient un supérieur hiérarchique invisible.
- Manières dont cela se manifeste :
- « Je n’ai pas le temps. »
- « Il faut que ce soit parfait. »
- « J’ai besoin de plus d’infos pour décider. »
- « Je n’ai pas le temps. »
- Remède :
- Prendre conscience de sa souveraineté entrepreneuriale.
- Stopper les auto-limitations issues du conditionnement hiérarchique passé.
- Prendre conscience de sa souveraineté entrepreneuriale.
L’IA a détruit l’authenticité dans le contenu
- Initialement : L’IA devait faciliter la création de contenus uniques.
- Résultat actuel :
- 50 à 80 % du contenu LinkedIn est généré par IA → contenu lisse, répétitif, sans âme.
- 50 à 80 % du contenu LinkedIn est généré par IA → contenu lisse, répétitif, sans âme.
- Problème :
- L’IA apprend sur du contenu IA → cercle vicieux de baisse de qualité.
- L’IA apprend sur du contenu IA → cercle vicieux de baisse de qualité.
- Conclusion :
- Le besoin de contenu humain, authentique, contextuel (ex : contenu de second écran) devient plus fort que jamais.
- Le besoin de contenu humain, authentique, contextuel (ex : contenu de second écran) devient plus fort que jamais.
La réponse à 90 % des questions business : « Demande à tes clients »
- Problème fréquent :
- Les entrepreneurs cherchent des réponses internes ou théoriques alors qu’elles se trouvent dans la tête de leurs clients.
- Les entrepreneurs cherchent des réponses internes ou théoriques alors qu’elles se trouvent dans la tête de leurs clients.
- Solution :
- Multiplier les entretiens utilisateurs.
- Ne jamais arrêter de parler à ses clients pour ajuster offres, messages et produits.
- Multiplier les entretiens utilisateurs.
- Principe :
- Si tu te poses une question sur ton business, demande directement aux clients et prospects.
- Si tu te poses une question sur ton business, demande directement aux clients et prospects.
- Point clé : 100 % des réponses business viennent des clients et prospects.
- Règle d’or :
- Si tu as une question business (offre, message, produit…), va demander à tes clients.
- Les coachs et consultants peuvent t’aider à analyser, mais pas à inventer ce que pensent tes clients.
- Si tu as une question business (offre, message, produit…), va demander à tes clients.
- Outil : Processus d’entretiens utilisateurs systématisé pour récolter en continu du feedback.
Discussion finale entre Jérémy et Benoît
- Interaction avec la communauté :
- Ils invitent les spectateurs à commenter :
- Un point avec lequel ils sont totalement d’accord (« enfin quelqu’un le dit »).
- Un point avec lequel ils sont totalement en désaccord.
- Un point avec lequel ils sont totalement d’accord (« enfin quelqu’un le dit »).
- Ils invitent les spectateurs à commenter :
- Objectif :
- Stimuler une confrontation d’idées saine pour affiner leur propre raisonnement.
- Encourager à challenger avec des arguments solides et des sources fiables.
- Stimuler une confrontation d’idées saine pour affiner leur propre raisonnement.
- Stratégie pour troller en douceur :
- Répondre « C’est plus compliqué que ça. » à toute contradiction.
- Puis ne plus répondre : méthode radicale pour énerver les débatteurs.
- Répondre « C’est plus compliqué que ça. » à toute contradiction.
Organisation future
- Projets :
- Envie de refaire un enregistrement ensemble chez Benoît, en mode plus posé.
- Objectif : tourner l’après-midi (mi-journée) pour être plus frais.
- Envie de refaire un enregistrement ensemble chez Benoît, en mode plus posé.
Résumé Complet
1. Croissance vs Scale
- Croissance = Plus de ressources pour plus de résultats (plus d’employés, plus de clients).
- Scale = Systématiser/automatiser pour produire plus sans augmenter les ressources humaines.
- Beaucoup d’entrepreneurs confondent les deux au détriment de la rentabilité et de la résilience de leur boîte.
2. Les Low Ticket Funnels : un piège pour la majorité
- Le modèle low ticket (petits produits vendus pour amortir l’acquisition) est complexe et risqué.
- Marché français trop petit, rentabilité difficile, taux d’upsell très bas.
- Conclusion : Plus rentable de vendre plus cher avec moins d’efforts que de vendre du low ticket.
3. Le bouche-à-oreille n’est pas un canal d’acquisition
- Le bouche-à-oreille est un résultat de la qualité du produit mais pas une stratégie d’acquisition scalable ou prévisible.
- Un business sain doit mixer ⅓ inbound (contenu/branding), ⅓ outbound (pub, prospection), ⅓ bouche-à-oreille.
4. La vertu affichée est un danger
- Se faire passer pour « le gentil entrepreneur » est dangereux : la réputation est fragile et fluctuante.
- Mieux vaut viser l’efficacité et l’alignement égoïste-utile plutôt qu’une image de vertu qui peut exploser à tout moment.
5. Le business favorise les « prédateurs » mais laisse la place aux « bons gars »
- Le monde entrepreneurial sélectionne des comportements parfois borderline (manipulation, agressivité).
- Mais des entrepreneurs éthiques réussissent aussi grâce à leur régularité, leur authenticité et leur empathie.
6. L’avenir du contenu est dans le second écran
- Explosion à venir du contenu podcast / stream / talk consommable en arrière-plan.
- Saturation des contenus IA « clignotants » de premier écran type YouTube ultra-produit.
- Le contenu vibeux, humain et authentique deviendra le nouvel eldorado.
7. Vendre son temps, mais cher
- Vendre son temps n’est pas un problème si le prix est aligné avec la valeur perçue.
- Commencer par donner son temps pour accumuler de la crédibilité, puis monétiser de plus en plus cher.
8. Repenser complètement son produit
- Tout entrepreneur devrait « poubelliser » son premier produit et le reconstruire from scratch en appliquant les leçons apprises.
- Le patchwork permanent mène au chaos.
9. Le MRR (revenu récurrent) n’existe réellement que dans le SaaS
- Dans l’infoprenariat (formations, communautés), le soi-disant « MRR » est fragile et surévalué.
- Taux de churn monstrueux, illusion de stabilité.
10. Ne pas se faire piéger par le « personal brand » bling-bling
- Une vraie marque entrepreneuriale repose sur des accomplissements concrets, pas sur des photos pro et du storytelling LinkedIn.
- Le branding ne remplace jamais les résultats.
11. Le modèle Alex Hormozi est inapplicable à 99% des gens
- Créer une holding de multiples business comme Hormozi est réservé à une élite avec un volume de deal colossal.
- Se concentrer d’abord sur un seul business réussi.
12. Entrepreneurs ≠ Artisans
- Beaucoup d’entrepreneurs restent artisans (indispensables à la production) au lieu de devenir dirigeants (bâtisseurs de systèmes).
- Le vrai passage est d’apprendre à construire une machine qui tourne sans eux, tout en restant prêts à « remettre les mains dedans » si besoin.
13. Internet est rempli de mensonges
- CA, bénéfices, exits : la majorité des chiffres et success stories sur internet sont faux, enjolivés ou tronqués.
- Règle : Ne pas se comparer aux autres, avancer sur ses propres métriques réelles.
14. Syndrome du N+1 fantôme
- Beaucoup d’entrepreneurs continuent inconsciemment à se comporter comme des salariés, en cherchant une validation externe fictive.
- Trois symptômes principaux : rapport biaisé au temps, quête de perfection inutile, paralysie par indécision.
15. L’IA a rendu les contenus chiants
- Explosion de contenus aseptisés, sans saveur, générés par IA.
- Plus que jamais, la différenciation passera par le contexte, l’humain, la nuance.
16. La réponse à 90 % des questions business est « Demande à ton client »
- Au lieu de cogiter en interne ou de demander à un coach, aller interroger systématiquement ses clients et prospects est la clé de toute décision stratégique.