5 Conseils Business de Scalezia et Basile Vierne
Titre : Ton business aura coulé en 2026, voici les 5 raisons (feat. Basile Vierne)
Chaîne : Scalezia
URL : https://www.youtube.com/watch?v=YVx3GrUPRc4
- Introduction générale :
- Obsession nécessaire pour trouver des clients, sinon problème fondamental.
- Le bouche-à-oreille n’est pas un canal d’acquisition fiable.
- Obsession nécessaire pour trouver des clients, sinon problème fondamental.
- Expérience des intervenants :
- 10-15 ans cumulés d’entrepreneuriat.
- Accompagnement de plus de 650 entreprises chez Skalisia.
- Observation récurrente de 5 erreurs critiques conduisant à l’échec.
- 10-15 ans cumulés d’entrepreneuriat.
- Première erreur : vouloir avoir raison :
- Tous les entrepreneurs commettent cette erreur à un moment.
- Confusion entre « avoir raison » et « chercher la vérité ».
- L’entrepreneuriat nécessite une humilité constante : chaque projet est unique, chaque contexte est différent.
- L’ego est utile seulement pour persévérer, mais toxique pour la prise de décision.
- Tous les entrepreneurs commettent cette erreur à un moment.
- Silicon Humility :
- Concept issu de la Silicon Valley : humilité face au marché.
- Apprendre constamment en contact direct avec le terrain.
- Cités : Steve Blank, Lean Startup, Paul Graham (importance de créer quelque chose que les gens veulent).
- Concept issu de la Silicon Valley : humilité face au marché.
- Exemples d’échecs :
- Segway : échec malgré une idée perçue comme brillante.
- General Magic : équipe brillante mais échec faute d’adéquation marché.
- Segway : échec malgré une idée perçue comme brillante.
- Opposition artiste vs entrepreneur :
- L’artiste s’exprime pour lui-même, l’entrepreneur construit en fonction du besoin du marché.
- Avoir « raison » au départ est une erreur, il faut évoluer avec les retours du marché.
- L’artiste s’exprime pour lui-même, l’entrepreneur construit en fonction du besoin du marché.
- Application concrète :
- Importance des checklists actionnables pour corriger ses erreurs.
- Penser macro ET micro (ex : contenu, site web, etc.).
- Toujours tester et ajuster.
- Importance des checklists actionnables pour corriger ses erreurs.
- Conseils pratiques :
- Aller chercher la vérité auprès des clients et prospects.
- 90% des réponses sont dans la tête des clients, pas dans la nôtre.
- Ne pas se fier uniquement à sa propre perception.
- Aller chercher la vérité auprès des clients et prospects.
- Approche recommandée :
- Parler à ses clients/prospects chaque jour idéalement.
- Collecter les feedbacks surtout des prospects perdus.
- Implémenter rapidement tout feedback pertinent.
- Ne rien considérer comme acquis (principe bayésien d’adaptation constante).
- Parler à ses clients/prospects chaque jour idéalement.
- Nuances sur « parler à ses clients » :
- Ce n’est pas forcer des interviews.
- Exister dans leur quotidien par des interactions légères et régulières.
- Construire une relation continue pour capter des verbatims naturels et authentiques.
- Ce n’est pas forcer des interviews.
- Présentation de Basile Vierne :
- Ancien collaborateur de l’écosystème Skalésia.
- Rejoint officiellement la team en début d’année.
- S’implique particulièrement sur Instagram pour montrer l’envers du décor.
- Compte Instagram « Grossiste » : contenu ultra-actionnable, concret, sur l’acquisition et le marketing.
- Ancien collaborateur de l’écosystème Skalésia.
- Conclusion de ce chunk :
- Importance de la profondeur de l’engagement avec les clients.
- Instauration d’une approche d’amélioration continue au plus proche du marché.
- Importance de la profondeur de l’engagement avec les clients.
- Méthodologie de communication :
- Les intervenants privilégient la spontanéité à la sur-préparation pour laisser émerger des insights bruts.
- Leur but : que les clients sentent qu’ils n’ont pas perdu leur temps.
- Les intervenants privilégient la spontanéité à la sur-préparation pour laisser émerger des insights bruts.
- Deuxième erreur : ne pas être obsédé par l’acquisition client :
- L’acquisition doit être l’obsession n°1 de tout entrepreneur, dès la création de la boîte, et ce pour des années.
- Même après succès, l’acquisition doit rester centrale.
- Ne jamais considérer l’acquisition comme « réglée » ou « terminée ».
- L’acquisition doit être l’obsession n°1 de tout entrepreneur, dès la création de la boîte, et ce pour des années.
- Évolution de l’obsession acquisition :
- Première et deuxième années : acquisition = priorité absolue.
- À partir de l’année 3, selon les paliers atteints, on peut déléguer partiellement mais jamais s’en détacher complètement.
- Première et deuxième années : acquisition = priorité absolue.
- Illustration avec Skalésia :
- Même avec une équipe de sales et de closers, les fondateurs restent impliqués dans la prospection et la vente.
- Chaque fondateur doit garder un pipe personnel actif.
- Même avec une équipe de sales et de closers, les fondateurs restent impliqués dans la prospection et la vente.
- Déléguer l’acquisition : une condition stricte :
- Jamais pour se soulager de l’effort ou éviter l’inconfort.
- Seulement pour accroître les flux et optimiser le développement de l’entreprise.
- Jamais pour se soulager de l’effort ou éviter l’inconfort.
- Les trois systèmes vitaux d’une entreprise :
- Acquisition : générer des leads.
- Conversion : transformer les leads en clients.
- Délivrabilité : satisfaire les clients pour générer fidélité, témoignages et bouche-à-oreille.
- Tout le reste est secondaire.
- Acquisition : générer des leads.
- Checklist pour développer l’acquisition :
- Faire un état des lieux honnête de ses actions commerciales passées.
- Comprendre que le téléphone est un canal d’acquisition immédiat et sous-estimé.
- Même sans base de données massive, commencer avec son réseau immédiat.
- Faire un état des lieux honnête de ses actions commerciales passées.
- Routines recommandées pour les fondateurs :
- Chacun doit :
- Générer son propre pipeline.
- Publier du contenu générant des leads.
- Savoir prospecter par écrit et par téléphone.
- Générer son propre pipeline.
- Chacun doit :
- Exemple de réussite avec la prospection téléphonique :
- Lors d’un séminaire d’équipe, en 30 minutes de cold calls, 11 à 15 rendez-vous pris.
- Le cold call peut rendre une entreprise résiliente même en période de crise.
- Lors d’un séminaire d’équipe, en 30 minutes de cold calls, 11 à 15 rendez-vous pris.
- Objectif comportemental et mindset :
- Ne pas se fixer sur le résultat immédiat (nombre de rendez-vous) mais sur la quantité et qualité des actions menées.
- Ne pas se fixer sur le résultat immédiat (nombre de rendez-vous) mais sur la quantité et qualité des actions menées.
- La valeur d’un entrepreneur :
- Mesurable par la quantité d’énergie et d’actions mises chaque jour sur des tâches critiques.
- Mesurable par la quantité d’énergie et d’actions mises chaque jour sur des tâches critiques.
- Transition vers la troisième erreur : se contenter du bouche-à-oreille :
- Le bouche-à-oreille n’est pas un canal d’acquisition :
- Ce n’est pas contrôlable.
- Ce n’est pas prédictible.
- C’est un effet secondaire, pas un levier d’action.
- Ce n’est pas contrôlable.
- Le bouche-à-oreille n’est pas un canal d’acquisition :
- Définir un vrai canal d’acquisition :
- Il doit être :
- Identifié (ex : téléphone, emailing, event, publicité, etc.).
- Contrôlable (action → impact).
- Prédictible (input → output mesurable).
- Identifié (ex : téléphone, emailing, event, publicité, etc.).
- Il doit être :
- Danger du bouche-à-oreille :
- Beaucoup d’entreprises survivent pendant des années uniquement grâce à lui.
- À terme, l’entropie naturelle fait que ce canal « naturel » s’essouffle.
- Absence d’autres canaux = risque élevé de crash.
- Beaucoup d’entreprises survivent pendant des années uniquement grâce à lui.
- Typologie du client en difficulté :
- Boîte de 3 à 10 ans d’existence.
- 5 à 10 salariés.
- 100 % acquisition via bouche-à-oreille ou réseau → vulnérabilité extrême.
- Boîte de 3 à 10 ans d’existence.
- Effet ciseau dramatique :
- Hausse des charges fixes + chute de nouveaux clients = mise en danger rapide.
- Hausse des charges fixes + chute de nouveaux clients = mise en danger rapide.
- Stratégie de sortie du piège bouche-à-oreille :
- Reconnaître son succès existant (preuve qu’ils délivrent de la valeur).
- Construire progressivement un système d’acquisition solide.
- Reconnaître son succès existant (preuve qu’ils délivrent de la valeur).
- « Nombre d’or » recommandé pour un mix d’acquisition sain :
- 1/3 prospection directe (« outbound »).
- 1/3 inbound marketing (contenu, brand, SEO, etc.).
- 1/3 bouche-à-oreille.
- 1/3 prospection directe (« outbound »).
- Pourquoi cette règle ? :
- Pour créer un système résilient.
- Pour éviter toute dépendance unique et mortelle à un seul flux.
- Pour créer un système résilient.
- Analogie sur la dépendance :
- Être dépendant du bouche-à-oreille, c’est comme dépendre d’un client unique, mais sans pouvoir discuter avec lui ou anticiper ses réactions.
- Être dépendant du bouche-à-oreille, c’est comme dépendre d’un client unique, mais sans pouvoir discuter avec lui ou anticiper ses réactions.
- Critique du bouche-à-oreille comme unique source de clients :
- Le bouche-à-oreille donne l’illusion de succès sans nécessiter d’efforts d’acquisition.
- Ce n’est pas un indicateur fiable de la santé d’une entreprise.
- Comparaison provocante : baser son business uniquement sur le bouche-à-oreille = profiter d’erreurs sans mériter ses résultats.
- Le bouche-à-oreille est un phénomène externe, non maîtrisable et non systématisable.
- Le bouche-à-oreille donne l’illusion de succès sans nécessiter d’efforts d’acquisition.
- Quatrième erreur : croire que tout peut être automatisé ou délégué (notamment avec l’IA) :
- Déléguer sans maîtriser soi-même = grosse erreur fatale.
- Automatisation et IA sont utiles seulement après avoir validé manuellement un système qui marche.
- Danger de la « quête esthétique » de l’automatisation parfaite (workflow, prompts ChatGPT, etc.) qui est souvent une excuse déguisée pour éviter de faire le vrai travail.
- Déléguer sans maîtriser soi-même = grosse erreur fatale.
- Deux types d’erreurs sur l’automatisation/IA :
- Erreur de bonne foi : exploration naïve mais excusable si bornée dans le temps.
- Erreur de conformité : suivre aveuglément la mode parce que tout le monde en parle sans réel intérêt.
- Erreur de bonne foi : exploration naïve mais excusable si bornée dans le temps.
- Réflexion sur l’impact réel de l’IA :
- L’IA est une révolution technologique et philosophique.
- Ce ne sont plus ceux qui savent, mais ceux qui savent poser les bonnes questions qui tirent leur épingle du jeu.
- Utiliser l’IA demande d’abord d’avoir de vraies bases solides en business réel.
- L’IA est une révolution technologique et philosophique.
- Processus de création d’un système avant automatisation/délégation :
- Faire soi-même jusqu’à maîtriser l’action.
- Identifier les étapes clés et les patterns récurrents par l’expérience.
- Modéliser et cartographier ce qui fonctionne.
- Documenter de manière extrêmement précise (playbooks).
- Optimiser en enlevant tout le superflu.
- Seulement ensuite, penser à automatiser ou déléguer.
- Faire soi-même jusqu’à maîtriser l’action.
- Exemple d’erreur d’automatisation :
- Business developers envoyant des mails automatisés sans jamais avoir écrit un email personnalisé → multiplication d’une mauvaise action = amplification du problème.
- Business developers envoyant des mails automatisés sans jamais avoir écrit un email personnalisé → multiplication d’une mauvaise action = amplification du problème.
- Multiplication des erreurs :
- Si l’on automatise de la médiocrité, cela multiplie l’échec.
- Il est dangereux d’automatiser sans avoir validé qualitativement l’action de base.
- Si l’on automatise de la médiocrité, cela multiplie l’échec.
- Importance du travail artisanal :
- Le « fait main » (ex : prospection téléphonique manuelle, email personnalisé) reste indispensable pour comprendre vraiment son marché.
- Le « fait main » (ex : prospection téléphonique manuelle, email personnalisé) reste indispensable pour comprendre vraiment son marché.
- Introduction à la cinquième erreur : fuir la prospection et la création de contenu :
- La prospection et le contenu sont des gestes fondateurs pour tout entrepreneur.
- Se montrer (contenu) ou contacter les gens (prospection) expose à l’échec et au rejet, mais c’est nécessaire.
- La prospection et le contenu sont des gestes fondateurs pour tout entrepreneur.
- Psychologie de l’exposition :
- Spotlight effect : croire à tort que tout le monde nous observe et nous juge.
- En réalité, personne ne pense autant à nous qu’on le croit.
- Spotlight effect : croire à tort que tout le monde nous observe et nous juge.
- Typologie des profils face à la prospection/contenu :
- Les cons : méprisent la prospection/contenu sans expérience.
- Les peureux : ont peur mais sont paralysés.
- Les braves : ont peur mais agissent malgré tout.
- Les prédisposés : pas de peur, agissent facilement (avantage injuste mais non méritoire).
- Les cons : méprisent la prospection/contenu sans expérience.
- Conclusion sur la capacité entrepreneuriale :
- Le rapport à l’action (oser prospecter, publier) est un proxy puissant de réussite potentielle.
- Ce n’est pas une question de talent inné mais de capacité à dépasser la peur et agir.
- Le rapport à l’action (oser prospecter, publier) est un proxy puissant de réussite potentielle.
- Peut-on « rejoindre » les élus de l’entrepreneuriat ?
- Non, l’élu « tombe » dans cette catégorie naturellement.
- L’élu porte une responsabilité de ne pas gaspiller son avantage.
- Par contre, pour ceux ayant peur, le chemin est clair : avancer malgré la peur.
- Non, l’élu « tombe » dans cette catégorie naturellement.
- Conseils pour surmonter la peur de l’action :
- Exposez votre peur : Parlez-en publiquement pour créer un levier de pression sociale.
- Créez un événement contraignant : (ex : faire un live LinkedIn pour vos premiers cold calls).
- Cherchez l’élan en tombant vers l’avant : Même en échouant, l’important est de continuer à avancer (référence à Denzel Washington).
- Pas de hack magique : Seule l’action consciente et forcée permet de franchir ce cap.
- Exposez votre peur : Parlez-en publiquement pour créer un levier de pression sociale.
- Hack d’organisation pour s’entraider :
- Se réunir en groupe avec :
- Des gens très effrayés.
- D’autres un peu moins.
- Et d’autres déjà en action.
- Des gens très effrayés.
- Créer de l’émulation de groupe pour surmonter la peur.
- Se réunir en groupe avec :
- Sur le remote et la prospection :
- Prospection = demande d’énergie, d’abnégation et d’émulation collective.
- Remarques de Dorian (CEO de Zélic) : Remote ≠ idéal pour des sales juniors ou pour ancrer une culture commerciale forte.
- Prospection = demande d’énergie, d’abnégation et d’émulation collective.
- Importance du collectif :
- Comme pour un footing ou une séance de Zumba : se regrouper maximise l’engagement.
- Même chose pour la création de contenu.
- Comme pour un footing ou une séance de Zumba : se regrouper maximise l’engagement.
- Prospection + Contenu = baptême du feu entrepreneurial :
- Se confronter directement à son marché, à sa peur, à son inconfort.
- C’est un test révélateur de la ténacité et de la mentalité entrepreneuriale.
- Se confronter directement à son marché, à sa peur, à son inconfort.
- Clarifications :
- Oui, certains réussissent sans contenu ni prospection directe.
- Oui, certains réussissent sans contenu ni prospection directe.