7 Erreurs que font les pros de l’Accompagnement (Coachs, Formateurs, Consultants…) en 2025

Titre : 7 Erreurs que font les pros de l’Accompagnement en 2025

Chaîne : Jeremy Kohlmann – Kohlmann Publishing

URL : https://www.youtube.com/watch?v=YrN40p659bw

1. Ne pas externaliser trop tôt : le piège des recrutements prématurés

  • Beaucoup de débutants veulent recruter trop tôt : community manager, closer, expert YouTube… Mauvaise idée.
  • Ces rôles sont pertinents uniquement quand l’activité fonctionne déjà et que des process clairs sont en place.
  • Un community manager ne crée pas de contenu ni de stratégie : il exécute. Sans communauté, il ne sert à rien.
  • Un closer ne peut performer que si l’offre est rodée, le volume d’appels suffisant, et la rémunération cohérente. Sinon, seuls les closers médiocres accepteront.
  • Un expert YouTube n’est pas utile tant qu’on n’a pas testé soi-même du contenu de manière artisanale.

👉 Conclusion : on fait marcher soi-même ses canaux, puis on documente, ensuite on délègue. Pas avant.


2. Se lancer dans des systèmes complexes trop tôt : le mirage du webinaire

  • Le webinaire est un outil puissant, mais complexe :
    • Nécessite technique, copywriting, acquisition, animation, closing, page de vente, follow-up, etc.
    • Les débutants ne maîtrisent aucun de ces aspects, donc doivent tout déléguer → cher ou inefficace.
  • Pareil pour les challenges 5 jours ou systèmes avec upsell/downsell/cross-sell : trop compliqué au départ.
  • Pyramide de complexité marketing :
    • Accompagnement 1:1 (low complexity, high margin)
    • Webinaires, mid-ticket, challenges (complexité moyenne)
    • Petits produits, abonnements → ultra complexe et rentable seulement à très grosse échelle.

👉 Priorité : Commencez simple. Vendez d’abord de l’accompagnement. Pas de système automatisé dès le début.


3. Créer une formation sans avoir validé le besoin

  • Erreur fréquente : créer une formation de A à Z sans l’avoir vendue au préalable.
  • Exemple personnel : une formation très qualitative sur la psychologie de l’argent, très efficace pour ses clients, mais ne se vend pas au grand public → pas d’angle convaincant.
  • Bonne méthode :
    • Présenter un projet à sa communauté.
    • Proposer une co-construction live à un tarif réduit.
    • Créer en direct avec les premiers clients → validation du besoin + premiers revenus.
    • Ensuite, créer la version finale propre et plus chère.

👉 On vend avant de créer, jamais l’inverse.


4. Mauvaise stratégie de création d’audience

  • Débutants veulent être viraux, connus, rapides → erreur.
  • Il faut au départ faire les choses à la main, soi-même, sans IA, sans automatisation, sans recrutement.
  • Référence à Paul Graham (Y Combinator) : « Do things that don’t scale ».
  • Danger de la viralité :
    • On attire une audience non qualifiée, qui ne convertit pas.
    • Le reach chute, les statistiques se cassent la figure.
    • On devient « connu » sans gagner d’argent → mauvais levier pour un business en démarrage.

👉 Créer une petite audience qualifiée est mille fois plus utile que d’avoir une viralité hors sujet.


5. Faire appel à une agence trop tôt

  • La plupart des agences sont inadaptées aux pros de l’accompagnement :
    • Spécialisées e-commerce ou grosses boîtes.
    • Les agences compétentes sont trop chères et inaccessibles.
    • Les autres sont :
      • Soit incompétentes pour l’accompagnement.
      • Soit trop geek et peu communicantes.
  • Externaliser ce qu’on ne maîtrise pas en interne est une erreur.
  • L’agence est utile seulement si on a déjà un système qui marche, qu’on peut guider, structurer, professionnaliser.

👉 L’agence fait mieux si on sait déjà ce qu’on fait, pas si elle doit inventer à notre place.


6. Prendre des profils trop avancés pour sa structuration

  • Embaucher un DAF quand on fait 500€ de profit = ridicule.
  • Embaucher un sales sans volume = perte de temps et d’argent.
  • Embaucher un stratège quand il faut juste exécuter de base = usine à gaz.
  • Moralité : Il faut que le niveau de structuration de l’entreprise soit aligné avec les profils qu’on recrute.

7. Faire de la pub trop tôt ou se disperser

  • Ne faites pas de pub si votre offre ne se vend pas déjà en organique.
  • Ne vous lancez pas à fond sur YouTube, podcasts, etc. si vous ne faites pas au moins quelques milliers d’euros par mois.
  • Ne commencez pas avec des petits produits.
  • L’accompagnement est plus simple à vendre, plus rentable, et permet de vivre rapidement.

👉 Sur 5 ans, petit produit ou gros accompagnement peuvent rapporter autant, mais la complexité initiale est bien plus faible sur l’accompagnement.


Philosophie générale : Travail, pragmatisme et lucidité

  • Toujours se demander : « Qui me donne ce conseil, et qu’a-t-il à y gagner ? »
  • Même le speaker est biaisé : il vend de l’accompagnement.
  • Mais il parle de ce qui a marché pour lui, pas de théories.
  • Si ça paraît trop facile, trop rapide, trop beau → c’est probablement une arnaque.
  • Rien ne marche sans un minimum de transpiration, itération, et exécution.

Conclusion :
Lancer une activité d’accompagnement demande surtout de faire simple, faire soi-même, valider ses offres, vendre avant de créer, et éviter les gadgets. La croissance vient avec l’expérience, pas avec des raccourcis magiques.