Créer un système d’organisation adapté à notre monde chaotique
Titre : « Le système ultime d’organisation – Masterclass complète »
Chaîne : Eliott Meunier
URL : https://www.youtube.com/watch?v=KkO8h75K3Ys
- Introduction : Problème de gestion d’organisation
- Le sentiment de dispersion et de surcharge mentale empêche la concentration sur des tâches importantes.
- Les projets stagnent, et les visions à long terme sont difficiles à atteindre.
- Difficulté à respecter des deadlines ou à démarrer des projets de longue date.
- Objectif de la vidéo :
- Présenter un système d’organisation complet et accessible à tous.
- Proposer une méthode pour clarifier sa vision et adapter un système productif selon ses phases de vie.
- Contenu abordé dans la vidéo :
- Définir sa vision :
- Identifier ses objectifs et aligner sa vie sur ses aspirations profondes.
- Le concept de phase de vie :
- Une alternative aux méthodes rigides comme les plans à 90 jours.
- Adapter son organisation selon son état énergétique et ses priorités du moment.
- Choisir la bonne méthode de gestion du temps :
- Comparaison entre systèmes rigides (ex. : blocs de temps) et des approches plus légères comme le tableau « État-Activité ».
- Gestion des fichiers :
- Importance d’un système clair pour réduire la charge mentale.
- Créer une routine hebdomadaire :
- Comparaison avec le ménage dans une maison pour maintenir un système fluide.
- Gérer les flux au quotidien :
- Techniques pour ne pas se laisser submerger par les mails, articles et tâches.
- Définir sa vision :
- Philosophie de la méthode :
- Un système centré sur ce qui fait vibrer et aligné avec son état interne.
- Approche anti-productiviste : se concentrer sur le plaisir et la contribution plutôt que sur la maximisation de résultats imposés.
- Objectif : une vie agréable dans chaque instant (chaque 18e de seconde de conscience).
- Présentation de l’auteur :
- Danseur professionnel et entrepreneur.
- Créateur de plusieurs projets : école en ligne, livres, formations, blog, et podcast.
- Approche unique grâce à une perspective artistique et variée.
- Particularité de la méthode :
- Basée sur des exercices concrets (ex. : méditation, respiration).
- Une formation nommée « Atomic Timing » est proposée pour ceux qui veulent approfondir et appliquer le système.
- Le changement du monde : d’un monde structuré à un monde chaotique :
- Ancien monde (« monde de cases ») :
- Une distinction claire entre travail et repos.
- Organisation rigide de l’information (journaux mensuels, hebdomadaires).
- Un environnement sous contrôle et relativement stable.
- Nouveau monde (« monde de flux ») :
- Notifications constantes, disparition des frontières entre vie privée et professionnelle.
- Événements imprévisibles qui s’enchaînent (ex. : pandémie, crises politiques, décès).
- Sentiment d’être submergé par le chaos et d’avoir la tête sous l’eau.
- Ancien monde (« monde de cases ») :
- Limites des systèmes classiques de productivité :
- Conçus pour un monde plus prévisible et structuré, inadaptés au chaos actuel.
- Rigidité des objectifs et des unités de temps, sans flexibilité face à l’imprévu.
- Risque de culpabilité si les objectifs ne sont pas atteints, menant à l’abandon.
- Une nouvelle méthode d’organisation basée sur l’énergie et les rêves :
- Créer une vision claire et inspirante, telle un « phare dans la tempête ».
- Adapter le système au chaos et aux fluctuations de l’énergie personnelle.
- Supporter la créativité plutôt que de maximiser la productivité à tout prix.
- Concept clé : l’attracteur étrange :
- Inspiré de la théorie du chaos, un attracteur étrange est une structure d’ordre caché dans un système chaotique.
- Comparaison avec la météo : bien qu’elle semble imprévisible, elle tend vers des motifs répétitifs et structurés.
- Objectif : créer un attracteur étrange personnel, une vision forte pour guider ses actions malgré les perturbations de la vie.
- Métaphore du vélo dans le sable :
- Regarder un point fixe (l’attracteur étrange) pour avancer avec fluidité.
- Ne pas se rigidifier face aux déséquilibres (maladie, imprévus, tensions), mais rester aligné sur sa vision.
- Approche globale :
- Adopter un système d’organisation souple qui tolère le chaos et les imprévus.
- La vision agit comme une « toile de fond » sous-jacente, garantissant un cap clair malgré les aléas.
- Le chaos et l’attracteur étrange :
- La vie est chaotique, mais il est possible de rester concentré sur son attracteur étrange, un point fixe qui donne du sens et oriente nos actions, même en cas d’imprévus.
- Comparaison avec un phare dans la tempête : l’océan peut être agité, mais en gardant un cap clair, on finit par avancer.
- Vision non rigide, mais flexible :
- Contrairement aux visions rigides et irréalistes (ex. : planifier de créer une grosse entreprise en 5 ans), une vision basée sur l’attracteur étrange est fluide et s’adapte au chaos.
- Elle sert à naviguer avec souplesse dans la vie tout en maintenant une direction claire.
- Définir un attracteur étrange concret : la journée idéale :
- Une journée idéale est un repère quotidien et le critère principal pour prendre des décisions de vie.
- Importance de vivre des journées alignées avec ce qui nous rend heureux, car une vie est simplement la somme des moments vécus.
- Exemple personnel :
- Se réveiller à une heure précise dans un environnement agréable.
- Avoir des activités et interactions qui résonnent avec ses aspirations profondes.
- S’assurer que chaque engagement professionnel ou personnel est compatible avec cette vision.
- Prise de décision guidée par la journée idéale :
- Avant de s’engager dans un projet, se demander si cela contribuera à vivre sa journée idéale dans 5 ans.
- Exemple : refuser de créer une compagnie de danse si cela implique des responsabilités contraires à ce qui est souhaité au quotidien.
- La vision comme outil d’organisation :
- La vision et la journée idéale servent de « phare » pour orienter toutes les décisions.
- Des exercices pratiques et outils (méditation, questionnaires) sont disponibles dans la formation « Atomic Timing » pour clarifier cette vision.
- Les phases de vie : un concept central :
- Les phases de vie sont des périodes marquées par des changements d’énergie, de priorités et de besoins internes.
- Exemples de phases : période d’introversion (lecture, apprentissage), période d’extraversion (sorties, sociabilité), période de voyage, ou de quête sentimentale.
- Ne pas reconnaître un changement de phase peut entraîner des crises existentielles ou de l’irritabilité.
- S’organiser en fonction des phases de vie :
- Sentir les changements internes et ajuster ses objectifs et activités en conséquence.
- Critique des systèmes traditionnels basés sur des unités de temps arbitraires (90 jours, un an), qui ignorent les fluctuations d’énergie.
- Les limites des unités de temps fixes :
- Dans une période planifiée, de nombreux imprévus surviennent (maladie, événements personnels, problèmes professionnels).
- Une organisation basée sur les phases internes est plus flexible et réaliste que des systèmes figés.
- Un système qui s’adapte à la vie, et non l’inverse :
- Les plans rigides comme le plan à 90 jours échouent souvent à cause des imprévus et des fluctuations d’énergie.
- Une meilleure alternative : s’organiser autour des phases de vie pour rester aligné avec ses besoins et son énergie.
- Le concept des phases de vie :
- Identifier sa phase actuelle en fonction de son énergie et de ses priorités internes.
- Donner un nom à la phase (ex. : « Ancrage Mastery ») et définir des intentions claires (routines, objectifs, habitudes spécifiques).
- Documenter sa phase via un dossier dans un logiciel de prise de notes pour suivre les progrès, faire du journaling quotidien, et dresser un bilan à la fin de la phase.
- Les phases de vie concrètes :
- L’auteur partage ses expériences avec 14 phases de vie différentes sur plusieurs années.
- Chaque phase inclut des bilans, des leçons apprises, des moments marquants, et des ajustements pour la suivante.
- Exemple : une phase appelée « London Baby » ou une phase « Haute Route des Pyrénées » inclut des activités, des objectifs, et des routines spécifiques.
- Processus d’une phase de vie :
- Début : Faire une intention claire avec des objectifs et une vision de la journée idéale pendant cette période.
- Milieu : Journaling quotidien et hebdomadaire pour rester aligné et ajuster si nécessaire.
- Fin : Réaliser un bilan en revisitant notes, photos, et souvenirs, puis préparer la phase suivante.
- Lien entre phases de vie et gestion du temps :
- La planification des phases se fait à une échelle macro (mois, trimestre) en fonction des objectifs principaux.
- La gestion du temps se fait ensuite à des échelles plus micro (semaine, journée).
- Adaptation des méthodes de gestion du temps selon la phase de vie :
- Il n’existe pas une méthode unique de gestion du temps.
- Chaque phase de vie nécessite une approche différente, en fonction des besoins et des priorités.
- Phase légère (vacances, exploration) : Utilisation de listes de tâches simples et minimalistes.
- Phase intense (projets exigeants) : Méthodes plus structurées, comme le time blocking.
- Organisation globale :
- Les intentions et objectifs des phases de vie servent de fondation.
- La planification et la gestion du temps (hebdomadaire et quotidienne) découlent de cette base, assurant un système d’organisation aligné sur les besoins personnels.
- Planification des phases de vie :
- Planifier les objectifs et intentions de la phase sur une période donnée (exemple : du 6 mars au 16 avril).
- Ajuster et affiner cette planification chaque semaine en fonction des besoins et des imprévus.
- Systèmes de gestion du temps hebdomadaire : trois méthodes principales :
- Time blocking :
- Organisation des journées en blocs de temps dédiés à des tâches spécifiques.
- Ordre recommandé : contraintes > activités génératrices de revenus > activités nourrissantes > temps avec les autres.
- Toujours prévoir :
- Une demi-journée libre par semaine pour les imprévus.
- 20 % de temps supplémentaire par tâche pour mieux anticiper.
- Utile pour des périodes productives de 1 à 3 mois, mais peut être épuisant à long terme.
- Tableau État-Activité :
- Observer ses états énergétiques (ex. : flow, curiosité, surcharge, fatigue) et associer des activités adaptées à chaque état.
- Exemple :
- En état de flow : création de contenu.
- En état surchargé : jouer de la guitare.
- En état fatigué : lecture ou film détente.
- Connecter chaque activité à des objectifs de phase de vie ou de vision à long terme.
- Avantages :
- Écoute de soi en temps réel.
- Maintien d’une progression alignée avec sa vision, même dans des moments fluctuants.
- Listes de tâches minimalistes :
- Planification hebdomadaire ou quotidienne avec une simple liste de « to-do ».
- Convient pour des phases légères, comme les vacances ou les voyages.
- Processus :
- Collecter toutes les tâches à réaliser.
- Les organiser en actions principales et complémentaires.
- Les répartir sur les jours de la semaine de manière réaliste.
- Time blocking :
- Exemples concrets des trois méthodes :
- Time blocking :
- Création d’un emploi du temps précis avec des plages horaires dédiées (ex. : tournage, scripting vidéo, routine).
- Tableau État-Activité :
- Associer des activités spécifiques à chaque état énergétique (ex. : lire en état fatigué, produire des vidéos en état énergique).
- Listes de tâches minimalistes :
- Répertorier les tâches, les organiser par priorité, puis les assigner à des jours spécifiques de manière flexible.
- Time blocking :
- Maîtriser et combiner les trois systèmes :
- Savoir quand utiliser chaque méthode en fonction de la phase de vie.
- L’objectif est de s’adapter pour rester productif et aligné avec ses intentions, tout en évitant l’épuisement.
- Progrès dans le système d’organisation :
- Vision : définir où aller.
- Planification à long terme : organiser les phases de vie.
- Gestion du temps : utiliser les trois méthodes pour organiser les semaines et les journées.
- Gestion de la charge mentale et des intrants :
- Un bon système de gestion des fichiers, des notes et des flux (emails, notifications) est essentiel pour ne pas se sentir noyé.
- Transition d’un tri thématique (par catégorie) à un tri basé sur l’utilité (par besoin futur).
- Tri par utilité : un changement de paradigme :
- Problème avec le tri thématique : une même information peut appartenir à plusieurs catégories, rendant difficile son rangement et sa recherche future.
- Solution : tri par utilité :
- Se demander « Quand aurai-je besoin de ce fichier/note à nouveau ? » pour le classer à l’endroit le plus pertinent.
- Architecture de dossiers « IPCRA » :
- Inbox :
- Boîte de réception temporaire pour stocker les éléments à classer (doit être vidée chaque semaine).
- Projets :
- Pour les tâches avec un début et une fin clairs (ex. : écrire un livre, organiser un festival).
- Casquettes :
- Pour les grandes responsabilités ou domaines de vie sans début ni fin définis (ex. : administratif, maison, travail, danse).
- Ressources :
- Fichiers et notes intéressants mais non utilisés actuellement (ex. : dossiers sur la danse, la permaculture).
- Archives :
- Projets et casquettes terminés, classés par année ou par thématique pour référence.
- Inbox :
- Algorithme de tri des fichiers :
- Traitement immédiat :
- Si vous avez le temps, classer le fichier directement. Sinon, le stocker dans l’Inbox.
- Questions-clés pour le tri :
- Est-ce lié à un projet en cours ?
- Est-ce relatif à une casquette ?
- Sera-t-il utile plus tard ?
- Classement final :
- Classer dans la catégorie appropriée (Projet, Casquette, Ressources, ou Archive).
- Traitement immédiat :
- Exemple d’application : gestion d’un projet à long terme :
- Un projet peut être actif sur 10 ans (ex. : « Atomic Warehouse » pour un studio créatif).
- Les idées et fichiers (photos, discussions, inspirations) sont collectés dans le dossier du projet, même s’il n’est pas encore en cours.
- Cela permet une phase de « divergence » riche (accumulation d’idées), suivie d’une phase de « convergence » (tri et action) lors du démarrage effectif.
- Avantages du tri par utilité :
- Projets plus matures et riches grâce à une collecte d’idées continue et anticipée.
- Simplification de la recherche d’informations, car elles sont stockées en fonction de leur pertinence future.
- Système transversal et unifié :
- L’architecture « IPCRA » doit être cohérente à travers toutes les applications (notes, fichiers, emails).
- Unifier les dossiers pour éviter de perdre ou dupliquer les informations.
- Partie 5 : Gestion des flux au quotidien :
- Le problème des flux constants :
- Nous vivons dans un monde saturé par les flux (emails, notifications, messages, articles, vidéos, etc.), ce qui peut créer une surcharge mentale.
- Utiliser des outils et processus adaptés est essentiel pour éviter d’être submergé.
- Flux courants et processus associés :
- Emails :
- Objectif : atteindre une « Inbox Zéro » grâce à un processus simple :
- Faire une tâche (ajouter à une to-do list).
- Créer un événement (calendrier).
- Répondre si cela prend moins de 2 minutes.
- Archiver dans un logiciel comme Obsidian ou Gmail.
- Ajouter à une liste « à lire plus tard » (outil : Readwise Reader).
- Objectif : atteindre une « Inbox Zéro » grâce à un processus simple :
- Messages :
- Désactiver les notifications, sauf pour les contacts urgents.
- Répondre à des moments définis dans la journée.
- Utiliser un agrégateur comme Beeper pour centraliser toutes les conversations.
- Articles et vidéos :
- Utiliser Readwise Reader pour sauvegarder, organiser et annoter des articles et vidéos à lire/visionner plus tard.
- Fonctionnalités supplémentaires :
- Résumer ou commenter les articles avec une IA.
- Intégrer des flux RSS pour suivre ses sources préférées.
- Prendre des notes directement sous les vidéos.
- Idées et discussions :
- Mettre en place un système de capture rapide :
- Ex. : envoyer un message vocal à un bot (Telegram, WhatsApp), qui le classe automatiquement dans une application de prise de notes comme Obsidian.
- Organiser les idées dans un « second cerveau » pour y accéder facilement.
- Mettre en place un système de capture rapide :
- Emails :
- Philosophie des flux :
- Adapter les outils et processus aux contextes (par exemple : noter une idée en marchant ou capturer une idée en voiture via un message vocal).
- Créer des processus clairs pour chaque type de flux et les intégrer à sa routine.
- Le problème des flux constants :
- Partie 6 : Création de routines de maintenance :
- Importance des routines hebdomadaires :
- Même avec un bon système, le chaos hebdomadaire (imprévus, tâches inachevées) peut s’accumuler.
- Une routine régulière est indispensable pour maintenir un système fonctionnel sur le long terme.
- Construire une routine hebdomadaire efficace :
- Lister les éléments à maintenir :
- Exemple : nettoyer les emails, classer les notes, planifier les objectifs de la semaine.
- Transformer ces tâches en actions concrètes :
- Exemple : passer la boîte mail en « Inbox Zéro ».
- Bloquer un créneau dans le calendrier :
- Exemple : une « revue hebdomadaire » chaque dimanche.
- Lister les éléments à maintenir :
- Exemple de routine hebdomadaire :
- Nettoyage :
- Répondre aux messages (Telegram, WhatsApp, emails).
- Nettoyer l’environnement (appartement, appareils).
- Journaling :
- Faire un bilan rapide de la semaine passée :
- Objectifs atteints ou non.
- Ressenti énergétique de la semaine.
- Actions bénéfiques réalisées.
- Points à améliorer pour la semaine suivante.
- Faire un bilan rapide de la semaine passée :
- Planification de la semaine à venir :
- Réviser les objectifs principaux.
- Définir les priorités et tâches pour chaque jour.
- Nettoyage :
- Importance des routines hebdomadaires :
- Finalisation de la routine hebdomadaire :
- Étape 1 : Revues des notes et idées de la semaine passée :
- Revisiter les journaux quotidiens pour collecter toutes les idées importantes et les classer dans les bons dossiers (ex. : projets, casquettes, etc.).
- Étape 2 : Planification de la semaine suivante :
- Choisir les tâches principales à accomplir en fonction de la méthode de gestion du temps (Time blocking, Tableau État-Activité ou To-do minimaliste).
- Exemple avec le Time blocking :
- Organiser les contraintes, les actions génératrices de revenus, les activités plaisantes, puis les loisirs sociaux.
- Étape 1 : Revues des notes et idées de la semaine passée :
- Importance de la routine pour la durabilité du système :
- Sans routine de maintenance, des incohérences apparaissent, rendant le système peu fiable, ce qui mène à son abandon.
- Une bonne routine garantit une confiance continue dans le système d’organisation.