Interview d’Oussama Ammar dans Silicon Carne

Titre : « OUSSAMA AMMAR DANS 🔴 OFF THE RECORD »
ChaĂ®ne : Silicon Carne – Le Podcast Tech Picante !

URL : https://www.youtube.com/watch?v=Rr6nENcwInY

  • Introduction personnelle d’Oussama Ammar :
    • RĂ©flexion sur la libertĂ© : il exprime son bonheur lorsqu’il est libre et son mal-ĂŞtre lorsqu’il est entravĂ©.
    • Sa philosophie : libertarien, pas amoureux, concentrĂ© sur le business.
    • Il Ă©voque des activitĂ©s variĂ©es, notamment des consultations facturĂ©es très cher Ă  des personnalitĂ©s influentes, tout en ironisant sur des activitĂ©s plus accessibles.
  • Oussama et la scène entrepreneuriale :
    • Oussama partage une perception d’être vu comme une figure controversĂ©e et marginalisĂ©e, notamment Ă  cause des critiques reçues.
    • Il se dĂ©crit avec humour comme un « ex-prince dĂ©chu de la French Tech », adoptant un ton lĂ©ger malgrĂ© les accusations.
    • Les accusations et polĂ©miques autour de lui sont nombreuses, allant au-delĂ  de ce qu’il pensait initialement.
  • Les perceptions des autres :
    • Les critiques et accusations alimentent des opinions divisĂ©es : certains Ă©vitent de le soutenir publiquement, d’autres maintiennent des interactions en privĂ©.
    • Il observe un comportement hypocrite de certains dans l’écosystème entrepreneurial, notamment Ă  Paris.
    • Certains continuent de l’inviter par curiositĂ© ou opportunisme, espĂ©rant peut-ĂŞtre qu’il fasse un retour ou un coup marquant.
  • RĂ©action de l’intervieweur :
    • L’intervieweur exprime ses propres rĂ©serves en prĂ©parant l’interview, avec une lĂ©gère apprĂ©hension d’associer son Ă©mission Ă  une personnalitĂ© aussi controversĂ©e.
    • Il mentionne une immersion complète dans les podcasts d’Oussama pour prĂ©parer l’interview, au point d’en ĂŞtre saturĂ©, mais reconnaĂ®t qu’Oussama reste fascinant.
  • Contributions d’Oussama :
    • Il aide parfois de jeunes crĂ©ateurs Ă  lancer leur projet, les mettant sous le feu des projecteurs, mais constate que peu d’entre eux rĂ©ussissent Ă  capitaliser durablement sur cette exposition.
    • Il a la rĂ©putation de pouvoir « booster » des projets ou des carrières, mais cela ne garantit pas forcĂ©ment le succès des autres.
  • Anecdotes sur son impact :
    • Lors d’un dĂ®ner avec la communautĂ© « Silicon Carnet », un participant raconte avoir perdu de l’argent en suivant un investissement conseillĂ© par Oussama, mais sans rancune. Cela illustre l’aura qu’il a, oĂą les Ă©checs ne ternissent pas complètement son image auprès de certains.
  • La relation avec l’écosystème entrepreneurial :
    • Oussama souligne la dynamique de rejet et d’attraction qu’il subit dans le milieu entrepreneurial français.
    • Il Ă©voque une libĂ©ration rĂ©cente de la parole dans l’écosystème, oĂą les critiques Ă  son encontre deviennent plus ouvertes.
    • MalgrĂ© cela, il maintient un soutien de base indĂ©fectible auprès d’un public et d’entrepreneurs convaincus.
  • Retour sur les accusations autour des SPV (Special Purpose Vehicles) et de The Family :
    • Oussama affirme qu’il ne nie pas qu’il y ait eu des problèmes liĂ©s Ă  certains SPV. Cependant, il insiste sur le fait que ces responsabilitĂ©s devraient ĂŞtre assumĂ©es par la personne morale (The Family), et non attribuĂ©es Ă  lui personnellement.
    • Il prĂ©cise que la majoritĂ© des SPV qu’il a crĂ©Ă©s ont gĂ©nĂ©rĂ© des profits, mais personne ne lui a offert de rĂ©compense pour les succès. En revanche, pour les rares Ă©checs, il est tenu individuellement responsable.
    • Il Ă©voque l’hypocrisie du système et le fait que certains contrats ont Ă©tĂ© inventĂ©s a posteriori pour justifier des plaintes.
  • Relations avec les cofondateurs de The Family (Alice et Nicolas) :
    • Il reproche Ă  ses anciens partenaires de ne pas reconnaĂ®tre sa contribution majeure Ă  la rĂ©ussite de The Family.
    • Il critique l’attitude de ces derniers, qu’il qualifie d’hypocrite et opportuniste, notamment dans leur volontĂ© de maximiser leurs gains Ă  son dĂ©part.
    • Il se sent trahi sur un plan moral, affirmant que les cofondateurs ont longtemps profitĂ© de sa visibilitĂ© et de son travail avant de l’abandonner lorsqu’il est devenu une figure controversĂ©e.
  • Le rĂ´le d’Oussama au sein de The Family :
    • Il affirme que The Family, c’était avant tout lui, bien que ses partenaires aient apportĂ© des contributions dans des domaines spĂ©cifiques comme le branding.
    • Sa figure publique a permis Ă  ses partenaires de se cacher derrière lui en cas de problème, renforçant ainsi l’idĂ©e qu’il Ă©tait le visage principal de l’organisation.
  • L’impact mĂ©diatique et les critiques :
    • Oussama note qu’être en couverture de magazines comme Forbes ou Challenges peut devenir un handicap, attirant souvent des problèmes ou de la jalousie.
    • Il reconnaĂ®t l’effet nĂ©gatif de cette surexposition, qui a contribuĂ© Ă  sa marginalisation dans l’écosystème français.
  • RĂ©flexions sur sa carrière et son futur :
    • Il Ă©voque une rupture volontaire avec la French Tech, qu’il dĂ©crit comme un environnement pesant, oĂą il devait constamment rĂ©pondre aux attentes et faire face Ă  une culture du « gratuit ».
    • Il voit cette pĂ©riode de crise comme une opportunitĂ© de repartir de zĂ©ro, sans ĂŞtre liĂ© aux anciennes dettes relationnelles ou attentes non rĂ©munĂ©rĂ©es.
    • Il considère cette rupture comme une forme de renaissance, lui permettant de redĂ©finir sa vie et ses projets.
  • Anecdote sur les menaces de presse :
    • Lors de son dĂ©part de The Family, il raconte un Ă©pisode de bluff oĂą ses anciens partenaires auraient menacĂ© de salir sa rĂ©putation dans les mĂ©dias. Il y voit une opportunitĂ© dĂ©guisĂ©e, car cela l’a aidĂ© Ă  tourner la page et Ă  quitter un système qui ne lui convenait plus.
  • Vision sur les Ă©checs et rebonds :
    • Oussama compare ses expĂ©riences passĂ©es Ă  un cycle de renaissance, se dĂ©finissant comme un phĂ©nix. Bien que ses projets soient souvent marquĂ©s par des polĂ©miques ou des problèmes juridiques, il parvient Ă  se reconstruire Ă  chaque fois.
  • RĂ©flexion sur ses Ă©checs rĂ©currents :
    • Oussama reconnaĂ®t ĂŞtre en partie responsable de ses Ă©checs, expliquant qu’il perd de l’intĂ©rĂŞt pour certains projets, ce qui affecte sa gestion. Cela mène Ă  des erreurs et Ă  des ruptures Ă©motionnelles avec ses Ă©quipes.
    • Il a entrepris une thĂ©rapie pour comprendre ces schĂ©mas rĂ©currents et son attachement Ă  la France, malgrĂ© les difficultĂ©s qu’il y rencontre.
  • L’attachement Ă  la France :
    • Il dĂ©crit un lien ambigu avec la France, qu’il considère comme le pays qui lui a offert ses opportunitĂ©s, mais qui ne lui rend jamais ce qu’il espère.
    • Il admet une certaine nostalgie, une volontĂ© de « changer l’écosystème français » avec The Family, mĂŞme s’il considère cette mission comme un dĂ©fi irrĂ©alisable.
  • Sa contribution Ă  l’écosystème français :
    • Oussama et son interlocuteur reconnaissent l’impact de The Family sur l’écosystème entrepreneurial français : modernisation, rupture avec des mĂ©thodes dĂ©passĂ©es, et crĂ©ation d’un espace anti-système favorisant la crĂ©ativitĂ©.
    • Bien qu’il ait laissĂ© une empreinte durable, ses dĂ©parts soudains laissent des projets ou des Ă©quipes dans l’incapacitĂ© de continuer sans lui.
  • PolĂ©mique sur les fonds non investis :
    • L’affaire des 1,87 million d’euros non investis est au cĹ“ur de son conflit avec les investisseurs. Il a proposĂ© Ă  plusieurs reprises de rembourser le capital initial, mais les plaignants rĂ©clament 10 fois cette somme pour perte de chance.
    • Oussama exprime son exaspĂ©ration face Ă  ces conflits et la pression juridique qui en dĂ©coule, avec de nombreux procès et plus de 2 millions d’euros de frais d’avocat.
  • Ressources dĂ©pensĂ©es et perception extĂ©rieure :
    • Il estime que les fonds dĂ©pensĂ©s pour des dĂ®ners ou Ă©vĂ©nements, souvent critiquĂ©s, ont contribuĂ© Ă  gĂ©nĂ©rer des millions en valeur grâce aux opportunitĂ©s crĂ©Ă©es.
    • La critique de sa gestion financière est selon lui influencĂ©e par une mentalitĂ© française, jugeant sĂ©vèrement les dĂ©penses ostentatoires.
  • Son dĂ©part de The Family :
    • Son dĂ©part a Ă©tĂ© marquĂ© par des tensions et des menaces mĂ©diatiques de ses anciens partenaires. Il voit cela comme une trahison, mais aussi comme une libĂ©ration lui permettant de repartir Ă  zĂ©ro.
    • Il compare cette rupture Ă  une nouvelle page blanche dans sa vie, se voyant comme un « phĂ©nix » qui renaĂ®t après chaque Ă©chec.
  • Proposition de règlement Ă  l’amiable :
    • Oussama explique avoir proposĂ© un accord pour donner l’intĂ©gralitĂ© de ses fonds (environ 15 millions d’euros) en Ă©change d’un disparaging agreement (accord de non-dĂ©nigrement), empĂŞchant ses dĂ©tracteurs de parler publiquement de lui. Cette offre a Ă©tĂ© refusĂ©e.
    • FrustrĂ©, il a fini par publier cette proposition sur LinkedIn, contre l’avis de ses avocats.
  • Image publique et rĂ©putation :
    • Oussama se perçoit comme un mĂ©lange de gĂ©nie provocateur et de figure borderline. Il accepte sa rĂ©putation sulfureuse, mais rĂ©fute certaines accusations qu’il juge exagĂ©rĂ©es ou mal interprĂ©tĂ©es.
    • Il regrette que des chiffres erronĂ©s, comme les « 3 millions d’euros » Ă©voquĂ©s dans les procès, soient utilisĂ©s pour le discrĂ©diter.
  • Philosophie personnelle :
    • MalgrĂ© les Ă©checs, il reste confiant dans sa capacitĂ© Ă  rebondir et Ă  crĂ©er de la valeur. Il voit chaque crise comme une opportunitĂ© de reconstruction.
    • Il aspire Ă  un environnement oĂą il peut travailler librement, sans pression des relations ou des attentes du milieu entrepreneurial français.
  • Conflit idĂ©ologique et Ă©carts philosophiques :
    • Oussama dĂ©crit un conflit de valeurs profond avec ses anciens partenaires. Pendant la pĂ©riode du Covid, il a adoptĂ© un mode de vie libre et festif, transformant son appartement en restaurant clandestin.
    • Il critique ceux qui, tout en participant Ă  ses Ă©vĂ©nements, l’ont ensuite dĂ©noncĂ© publiquement, illustrant une hypocrisie qu’il considère typiquement française.
    • Il rejette l’idĂ©e que les règles ou l’État protègent les citoyens et dĂ©fend son indĂ©pendance philosophique.
  • Accusations de Nicolas Collin et Alice :
    • Selon Oussama, Nicolas Collin et Alice ont utilisĂ© les accusations contre lui comme un levier pour prĂ©server leur rĂ©putation et obtenir des avantages professionnels. Nicolas aurait mĂŞme dĂ©clarĂ© vouloir ĂŞtre jugĂ© sur la manière dont il a « puni » Oussama.
    • Il reproche Ă  ses anciens partenaires de ne pas avoir crĂ©Ă© de valeur ou rĂ©alisĂ© de deals après son dĂ©part, mettant en doute leur compĂ©tence sans lui.
  • L’initiative « The Labyrinth » :
    • Pour prouver sa capacitĂ© Ă  crĂ©er de la valeur, Oussama a lancĂ© The Labyrinth, un projet visant Ă  coacher des startups en Ă©change de tĂ©moignages publics sur son impact.
    • Il a refusĂ© de prendre des parts dans les entreprises pour Ă©viter de leur nuire par association Ă  son nom controversĂ©, prĂ©fĂ©rant des vidĂ©os de retour d’expĂ©rience une fois qu’elles atteignent des Ă©tapes clĂ©s (comme des levĂ©es de fonds).
    • Il voit ces tĂ©moignages comme des « boomerangs » qui, Ă  terme, rĂ©habiliteront son image et discrĂ©diteront ses dĂ©tracteurs.
  • Son image publique et les consĂ©quences des accusations :
    • Les accusations mĂ©diatiques contre lui ont eu des consĂ©quences directes sur sa vie professionnelle : impossibilitĂ© d’ouvrir un compte en banque, refus de stages pour ses collaborateurs, et rupture de collaborations.
    • Il insiste sur le fait qu’il est jugĂ© dans l’opinion publique et non devant les tribunaux, oĂą il affirme n’avoir jamais Ă©tĂ© condamnĂ© sur le fond pour les accusations portĂ©es contre lui (dĂ©tournement de fonds, blanchiment, etc.).
  • DĂ©cision judiciaire rĂ©cente :
    • Un rapporteur de la Cour de cassation française a affirmĂ© qu’il n’existe aucune preuve des accusations portĂ©es contre Oussama Ammar. Les jugements obtenus Ă  l’étranger seraient basĂ©s sur des dĂ©cisions par dĂ©faut, sans fondements solides.
    • Oussama dĂ©plore que les mĂ©dias ne s’intĂ©ressent pas aux dĂ©cisions judiciaires en sa faveur, alors qu’ils ont largement relayĂ© les accusations initiales.
  • Système mĂ©diatique et perception :
    • Il considère que, dans la sociĂ©tĂ© actuelle, ĂŞtre accusĂ© dans la presse Ă©quivaut Ă  une condamnation dĂ©finitive. MĂŞme un blanchiment ultĂ©rieur ne reçoit qu’une attention mineure ou aucune couverture mĂ©diatique.
    • Il compare sa situation Ă  celle d’autres figures accusĂ©es dans les mĂ©dias, oĂą la rĂ©habilitation publique est presque impossible.
  • Perspectives et durĂ©e des procès :
    • Oussama estime que les procès autour de The Family pourraient encore durer des annĂ©es, augmentant les coĂ»ts et les tensions liĂ©es Ă  ces conflits.
    • MalgrĂ© ces obstacles, il reste confiant dans sa capacitĂ© Ă  reconstruire et Ă  prouver sa valeur sur le long terme.
  • DĂ©fense personnelle et apprentissage juridique :
    • Oussama a dĂ» se dĂ©fendre lui-mĂŞme dans certaines affaires juridiques, notamment en Angleterre, oĂą il a menĂ© une procĂ©dure en tant que non-avocat.
    • Il voit cette expĂ©rience comme un apprentissage enrichissant, bien qu’il ait Ă©tĂ© « Ă©clatĂ© » sur le plan lĂ©gal. Il en tire une leçon : passer le barreau a son utilitĂ©.
  • Évolution des affaires judiciaires :
    • Il anticipe que les jugements pourraient aboutir Ă  une condamnation pour des montants Ă©levĂ©s (15 Ă  25 millions d’euros), ce qui entraĂ®nera une saisie de ses actifs.
    • Il ironise sur le fait que ses actions dans The Family soient dĂ©clarĂ©es « sans valeur » dans des documents lĂ©gaux, alors que leur saisie entraĂ®nerait soudainement une revalorisation. Il prĂ©voit d’utiliser cette incohĂ©rence Ă  son avantage.
  • Comparaison avec Bernard Tapie :
    • Oussama compare son affaire Ă  celle de Bernard Tapie, mais insiste sur une diffĂ©rence fondamentale : il ne recherche pas la justice institutionnelle, mais prĂ©fère se concentrer sur la reconstruction de sa richesse et utiliser la vengeance comme une forme de « justice privĂ©e ».
    • Il estime que Tapie a Ă©chouĂ© en voulant obtenir une reconnaissance du système, alors que lui-mĂŞme n’a plus besoin de validation externe.
  • Conflit avec Alice et Nicolas :
    • Il considère que ses anciens partenaires ne peuvent pas survivre en dehors du « système » et qu’ils font tout pour y ĂŞtre rĂ©intĂ©grĂ©s. Il les accuse d’être incapables de reproduire le succès de The Family sans lui.
    • Il estime que leur motivation principale est de nuire Ă  sa rĂ©putation pour renforcer la leur.
  • Menaces de prison :
    • Ă€ une Ă©poque, Oussama a craint une peine de prison, mais cette possibilitĂ© semble dĂ©sormais Ă©cartĂ©e. Il explique que sa plus grande inquiĂ©tude n’était pas pour lui, mais pour sa mère, qui aurait Ă©tĂ© bouleversĂ©e par cette situation.
  • Critiques de narcissisme :
    • On l’accuse parfois d’être narcissique, mĂ©galomane, et de vouloir exhiber sa richesse. Il rejette ces accusations, expliquant qu’il partage librement sa vie sur des podcasts comme une forme de thĂ©rapie ouverte.
    • Il ne considère pas qu’il envie les autres ou qu’il est envieux. Il insiste sur son plaisir Ă  accompagner le succès d’autres personnes, comme il l’a fait avec The Family.
  • Son rapport Ă  la richesse et Ă  son parcours :
    • Oussama Ă©voque ses origines modestes et le fait qu’il a dĂ» se construire son propre monde sans envier celui des autres. Il affirme ne pas ĂŞtre attachĂ© aux symboles matĂ©riels, mais apprĂ©cie la libertĂ© qu’ils procurent.
    • Il considère que sa vision de la vie, souvent mal comprise en France, est perçue comme une provocation dans un pays oĂą la rĂ©ussite et la richesse sont taboues.
  • Hypocrisie des jugements sociaux :
    • Il critique l’attitude française face Ă  l’argent et au luxe, oĂą les riches doivent se cacher pour ne pas susciter d’envie ou de critiques.
    • Il trouve ironique que des Ă©lĂ©ments de sa vie, comme son podcast ou son mode de vie Ă  DubaĂŻ, soient interprĂ©tĂ©s comme une volontĂ© d’exhibition, alors qu’il les considère comme un simple partage.
  • Origines et enfance d’Oussama :
    • Oussama Ă©voque une enfance dorĂ©e jusqu’à l’âge de 7 ans dans une famille riche Ă  Kinshasa (RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo), oĂą il vivait dans un immense appartement.
    • Sa vie bascule Ă  cause de la rĂ©volution : sa famille perd tout et se retrouve dans un petit appartement en France au-dessus d’un kebab. MalgrĂ© cela, son niveau de bonheur reste inchangĂ© grâce au storytelling de sa mère, qui transformait les situations difficiles en aventures positives.
  • CapacitĂ© d’adaptation et vision du bonheur :
    • Il explique que son bonheur est indĂ©pendant des conditions extĂ©rieures. Que ce soit dans un palais ou sur le canapĂ© d’un ami, il conserve la mĂŞme Ă©nergie et la mĂŞme attitude positive.
    • Il attribue cette capacitĂ© Ă  son Ă©ducation, notamment au storytelling familial, qui lui a permis de voir le monde de manière optimiste et magique, mĂŞme dans la pauvretĂ©.
  • Rapport au conflit et Ă  la vengeance :
    • Oussama rejette l’idĂ©e de vengeance personnelle, bien qu’il admette que, dans des contextes conflictuels, il faut parfois « donner des coups » pour se protĂ©ger ou survivre.
    • Il refuse les ressentiments personnels et considère ses actions comme pragmatiques, sans animositĂ©.
  • Philosophie sur le polyamour :
    • Oussama se dĂ©finit comme polyamoureux, expliquant que cette philosophie repose sur la libertĂ© et l’idĂ©e qu’aucune personne ne peut satisfaire 100 % des besoins Ă©motionnels d’un individu.
    • Contrairement Ă  l’échangisme, il valorise la profondeur et la diversitĂ© des relations one-to-one, avec des règles claires basĂ©es sur l’honnĂŞtetĂ© radicale et une bonne organisation (Google Calendar Ă©tant indispensable).
    • Il souligne qu’être polyamoureux n’est pas un choix pour provoquer les autres ou dĂ©fier les normes, mais une expression authentique de sa personnalitĂ© et de sa quĂŞte de libertĂ©.
  • Critiques et perception du polyamour :
    • Il Ă©voque les critiques sociales qui considèrent le polyamour comme une forme de provocation contre les normes monogames traditionnelles.
    • Il insiste sur le fait qu’il ne cherche pas Ă  convertir ou Ă  imposer sa vision, mais Ă  vivre sa vie librement et Ă  obtenir un minimum de reconnaissance publique pour normaliser ce mode de vie.
  • LibertĂ© et rejet des contraintes :
    • Oussama met en avant son profond besoin de libertĂ©, qu’il associe Ă  son bonheur. Toute limitation imposĂ©e Ă  cette libertĂ© affecte nĂ©gativement son moral.
    • Il se dĂ©crit comme libertarien, polyamoureux et entrepreneur, voyant ces trois dimensions comme une cohĂ©rence logique de son attachement Ă  la libertĂ©.
  • RĂ©flexion sur la libertĂ© et l’autoritĂ© :
    • Il dĂ©veloppe une thèse thĂ©ologique selon laquelle la lutte entre libertĂ© et autoritĂ© est un combat millĂ©naire.
    • Il critique la manière dont les partisans de l’autoritĂ© (systèmes de contrĂ´le, règles, etc.) ont rĂ©ussi Ă  se faire passer pour les protecteurs du bien, rĂ©duisant la libertĂ© au nom de la sĂ©curitĂ© ou de la morale.
    • Il remet en question cette vision et milite pour une vie plus libre, oĂą les règles ne brident pas l’expression personnelle.
  • DĂ©claration de guerre Ă  la libertĂ© :
    • Oussama se dĂ©crit comme un « guerrier de la libertĂ© », affirmant que cette valeur est au cĹ“ur de son identitĂ© et de son mode de vie.
    • Il critique les idĂ©ologies contemporaines, comme le « wokisme », qu’il considère comme de nouvelles menaces pour la libertĂ©, parfois idĂ©ologiquement excessives ou homogènes.
  • ThĂ©orie conspirationniste humoristique :
    • Il partage une thĂ©orie entendue d’un ami conspirationniste selon laquelle le wokisme aurait Ă©tĂ© crĂ©Ă© par le KGB pour dĂ©stabiliser l’Occident en le poussant Ă  l’excès de ses valeurs (libertĂ©, dĂ©mocratie). Bien qu’amusĂ©, il reconnaĂ®t que l’idĂ©e a Ă©veillĂ© en lui une part de doute, car elle repose sur l’idĂ©e de « mĂ©decine de l’excès », oĂą une surdose de valeurs positives peut devenir un poison.
  • Accusations de conspirationnisme :
    • Oussama revient sur des accusations qui lui sont faites, notamment une anecdote oĂą il aurait insinuĂ© que l’atterrissage sur la Lune n’a jamais eu lieu. Il explique qu’il s’agissait d’une blague tirĂ©e hors contexte, oĂą il Ă©voquait une histoire racontĂ©e sur une vidĂ©o testĂ©e par Google Russie, dĂ©clarĂ©e « fake ».
    • Il dĂ©plore que ces phrases isolĂ©es soient sorties de leur contexte et reprises dans des accusations non fondĂ©es sur sa page WikipĂ©dia.
  • « Prostitution intellectuelle » :
    • Oussama accepte avec ironie cette accusation, expliquant qu’il vend ses idĂ©es et ses conseils sous diverses formes. Il compare cela Ă  une forme de courtisanerie : parfois en tant que « courtisan de luxe » payĂ© cher par des personnalitĂ©s influentes, parfois en offrant des consultations rapides Ă  300 € pour une demi-heure.
    • Il apprĂ©cie particulièrement le format court des consultations, qui lui permet de travailler avec des profils très divers (PDG, avocats, mĂ©decins, etc.) et de rĂ©soudre rapidement des problĂ©matiques.
  • Incidents lors des consultations :
    • Il raconte l’unique cas oĂą une consultation s’est mal passĂ©e : un client l’a accusĂ© d’être un escroc et a demandĂ© un remboursement après une sĂ©ance infructueuse. Oussama a acceptĂ© de le rembourser sans problème.
  • DubaĂŻ, un choix de vie stratĂ©gique :
    • Il dĂ©fend sa dĂ©cision de s’installer Ă  DubaĂŻ, qu’il qualifie de « dictature participative » oĂą la collaboration et le respect des citoyens sont centraux. Il rejette les stĂ©rĂ©otypes occidentaux sur DubaĂŻ comme un rĂ©gime autoritaire oppressant.
    • Il voit DubaĂŻ comme une future « Ă®le de prospĂ©ritĂ© » dans un monde en dĂ©clin, affirmant que sa capacitĂ© Ă  identifier les opportunitĂ©s avant tout le monde est l’une de ses plus grandes forces.
  • Philosophie personnelle et style de vie :
    • Il insiste sur sa capacitĂ© Ă  naviguer entre diffĂ©rents styles de vie, passant du luxe Ă  des solutions plus populaires. Il valorise cette flexibilitĂ© et l’intensitĂ© des interactions humaines qu’il cultive dans ses consultations.
  • DubaĂŻ comme modèle futuriste :
    • Oussama met en avant la vision unique de DubaĂŻ, qui ne cherche pas Ă  prĂ©server un environnement inexistant mais Ă  en crĂ©er un nouveau Ă  partir de zĂ©ro. Il admire leur capacitĂ© Ă  innover et Ă  transformer leur territoire (faire pleuvoir, construire sur la mer, etc.).
    • Il souligne que DubaĂŻ est l’une des rares zones du monde oĂą l’on croit encore que l’avenir peut ĂŞtre meilleur que le passĂ©, une vision optimiste qu’il compare au monopole historique des États-Unis sur cette idĂ©ologie.
    • DubaĂŻ attire particulièrement les Ă©lites internationales aux passeports « faibles » (personnes issues de pays qui n’offrent pas d’accès privilĂ©giĂ© aux visas amĂ©ricains), devenant une sorte de « nouveau Far West ».
  • Harmonie multiculturelle Ă  DubaĂŻ :
    • Oussama loue la coexistence pacifique Ă  DubaĂŻ entre des communautĂ©s diverses (Juifs, Arabes, Bouddhistes, Catholiques, etc.), sans hypocrisie ni tensions culturelles apparentes.
    • Il affirme avoir trouvĂ© Ă  DubaĂŻ un environnement oĂą il peut Ă©lever ses enfants sans devoir expliquer des conflits liĂ©s aux origines ou aux religions.
  • Rumeurs et mythes sur Oussama :
    • Il rejette avec ironie les accusations selon lesquelles il serait un « ambassadeur cachĂ© » de DubaĂŻ ou qu’il aurait des accords secrets pour en faire la promotion.
    • Il fait Ă©galement rĂ©fĂ©rence Ă  des accusations farfelues comme le trafic de drogue ou des histoires exagĂ©rĂ©es (notamment une anecdote sur les Yakuza au Japon) qui, selon lui, rĂ©vèlent la tendance française Ă  ne pas croire aux rĂ©cits extraordinaires.
  • Le storytelling comme outil de persuasion :
    • Oussama explique que les bonnes histoires nĂ©cessitent de rĂ©duire ou d’exagĂ©rer lĂ©gèrement la rĂ©alitĂ© pour qu’elles rĂ©sonnent Ă©motionnellement avec les gens.
    • Il dĂ©fend le fait que ses rĂ©cits, mĂŞme embellis, sont fondĂ©s sur une vĂ©ritĂ© de base : il est difficile d’inventer une histoire Ă  partir de rien si elle n’est pas enracinĂ©e dans des expĂ©riences vĂ©cues.
    • Pour lui, raconter des histoires sert Ă  inspirer les gens, notamment les entrepreneurs, en leur montrant que l’ouverture Ă  l’improbable peut crĂ©er des opportunitĂ©s incroyables.
  • Comparaison avec Borges :
    • Oussama s’inspire de l’écrivain Jorge Luis Borges, notamment dans sa capacitĂ© Ă  mĂ©langer le rĂ©el et le fantastique dans ses rĂ©cits. Il voit ses histoires comme un moyen d’éveiller l’imaginaire et de transformer des expĂ©riences personnelles en leçons universelles.
    • Il s’interroge sur la façon dont il peut intĂ©grer cette part de mystère et de fantastique dans sa propre vie et son storytelling.
  • Critique des mentalitĂ©s françaises :
    • Il critique la mentalitĂ© française, qu’il trouve trop ancrĂ©e dans le scepticisme et le pessimisme, avec une population ayant peu de curiositĂ© pour le monde extĂ©rieur.
    • Il dĂ©plore que les Français aient une vie trop limitĂ©e par leur environnement et leur Ă©ducation (par exemple, peu parler anglais), ce qui les empĂŞche d’explorer des perspectives internationales plus optimistes.
  • La rĂ©alitĂ© au service de l’histoire :
    • Pour Oussama, la rĂ©alitĂ© n’a d’intĂ©rĂŞt que si elle sert une histoire capable de motiver et de mobiliser. Ses rĂ©cits ne sont pas lĂ  pour se mettre en avant, mais pour inspirer les autres Ă  ĂŞtre ouverts Ă  l’imprĂ©visible et Ă  saisir les opportunitĂ©s inattendues.
  • Histoires personnelles et accusations de « mytho » :
    • Oussama Ă©voque les nombreuses histoires qu’il raconte, souvent considĂ©rĂ©es comme incroyables ou exagĂ©rĂ©es (par exemple, une anecdote oĂą il aurait gagnĂ© plusieurs fois de suite au casino ou encore une soirĂ©e avec un Yakuza au Japon).
    • Il dĂ©fend la vĂ©racitĂ© de ses rĂ©cits en expliquant qu’il y a souvent des tĂ©moins qui pourraient les corroborer, bien que ces derniers prĂ©fèrent gĂ©nĂ©ralement rester discrets.
    • Il souligne que ses histoires ne sont pas inventĂ©es, mais qu’il utilise des dĂ©tails spĂ©cifiques pour leur donner de l’authenticitĂ© (comme la mention d’un « papier jaune » pour dĂ©clarer les gains au casino aux États-Unis).
  • La notion de « gourou » :
    • Oussama rejette l’interprĂ©tation nĂ©gative du mot « gourou » et rappelle ses origines dans le bouddhisme ou l’hindouisme, oĂą le terme dĂ©signe un guide ou un maĂ®tre Ă  penser.
    • Il considère que le mot est souvent utilisĂ© par ses dĂ©tracteurs pour dĂ©nigrer les personnes qu’il a aidĂ©es, insinuant qu’elles sont manipulĂ©es ou faibles d’esprit.
    • Il donne l’exemple de plusieurs entrepreneurs de renom (comme les fondateurs de Conto ou Algolia) qui attribuent une partie de leur succès Ă  ses conseils et son influence.
  • Critiques de manipulation et dĂ©fense :
    • Il explique qu’il n’a jamais pris d’argent Ă  des personnes vulnĂ©rables, mais uniquement Ă  des entrepreneurs consentants, qui ont souvent obtenu un retour sur investissement significatif grâce Ă  ses conseils.
    • Il met en avant son expĂ©rience : des milliers de startups coachĂ©es, des crises de management et des situations complexes gĂ©rĂ©es. Cette expertise lui permet de fournir rapidement des solutions pertinentes.
  • La polĂ©mique sur le BSAR :
    • Oussama rĂ©pond Ă  l’accusation de plagiat concernant le BSAR (Bon de Souscription d’Actions Remboursables), un document juridique qu’il a contribuĂ© Ă  populariser en France.
    • Il prĂ©cise que le BSAR n’est pas un plagiat du SAFE de Y Combinator, car ce dernier est apparu après le BSAR. En rĂ©alitĂ©, le BSAR s’inspire des « convertible notes », un instrument financier adaptĂ© au contexte français grâce Ă  l’intervention d’avocats locaux.
  • Accusations de secte :
    • Il ironise sur les accusations de sectarisme en expliquant qu’il n’a jamais demandĂ© 10 % des revenus de ses adeptes ni exigĂ© des « offrandes » comme certaines figures controversĂ©es.
    • Il attribue ces accusations Ă  une mauvaise comprĂ©hension de ses actions et de son mode de vie.
  • RĂ©silience face aux critiques :
    • Oussama Ă©voque sa capacitĂ© Ă  encaisser les critiques sans se laisser abattre, grâce Ă  son attitude de non-jugement envers les autres. Selon lui, on reçoit les critiques Ă  la hauteur de ce qu’on donne, et puisqu’il ne juge pas, il n’a pas de rancune envers ses dĂ©tracteurs.
    • Les seuls jugements qui pourraient l’affecter viennent de personnes qu’il admire ou respecte profondĂ©ment.
  • Rapport avec ses anciens associĂ©s :
    • MĂŞme dans ses conflits avec Alice et Nicolas, il souligne qu’ils n’ont jamais attaquĂ© ses compĂ©tences ou son intelligence. Il y a un dĂ©saccord sur la gestion des finances, mais il estime qu’ils ne remettent pas en cause sa contribution ou son impact.
  • Utilisation stratĂ©gique d’inspirations internationales :
    • Oussama parle de sa capacitĂ© Ă  s’inspirer d’initiatives comme le SAFE de Y Combinator ou Startup Chile pour les adapter au contexte français. Il considère cette approche comme une force et non comme du plagiat, puisqu’elle nĂ©cessite une adaptation et une exĂ©cution spĂ©cifique.
  • Les Français et leur manque d’effort dans l’apprentissage :
    • Les Français sont critiquĂ©s pour leur incapacitĂ© Ă  aller chercher des idĂ©es Ă  l’international, notamment aux États-Unis.
    • Selon Oussama, beaucoup ne lisent pas en anglais, ne se forment pas Ă  l’international et ne font pas preuve de curiositĂ© ou d’initiative.
    • Il compare ce comportement Ă  l’invention des toilettes automatiques : elles ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es parce que les gens ne tiraient pas la chasse eux-mĂŞmes, ce qui illustre un manque de responsabilitĂ© individuelle.
  • Plagiat et originalitĂ© :
    • La pensĂ©e originale est rare, et tout le monde copie ou s’inspire d’autres idĂ©es. Oussama cite des figures comme Paul Graham (Y Combinator) ou Steve Jobs, qui ont eux-mĂŞmes empruntĂ© des idĂ©es d’autres avant eux.
    • Il raconte qu’il a eu une seule idĂ©e originale dans sa vie : « Les pauvres manquent d’empathie envers les riches ». Il la qualifie comme une pensĂ©e vĂ©ritablement nouvelle.
    • Il dĂ©fend le « remix » des idĂ©es comme une pratique normale et utile, expliquant que mĂŞme ses propres confĂ©rences contiennent des idĂ©es ou des phrases inconscientes tirĂ©es de Steve Jobs.
  • Inspiration de Steve Jobs et Borges :
    • Oussama dĂ©crit Steve Jobs comme son « gourou spirituel » et explique comment ce dernier a influencĂ© sa pensĂ©e et son style.
    • Il cite Jorge Luis Borges, qui disait que « tout a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©crit ». Oussama insiste sur l’importance de rĂ©interprĂ©ter les idĂ©es existantes pour leur donner un nouveau sens.
  • La peur de parler en France :
    • La French Tech souffre d’un manque d’expression. Oussama critique la peur gĂ©nĂ©ralisĂ©e de s’exprimer librement en France, oĂą les entrepreneurs prĂ©fèrent Ă©viter de prendre des risques en public.
    • Il accuse le système français d’être « mafieux et coercitif », dissuadant les individus de sortir du cadre ou de partager des idĂ©es novatrices.
  • La notion d’accĂ©lĂ©rationnisme :
    • Oussama se dĂ©crit comme un « accĂ©lĂ©rationniste », une philosophie qui prĂ´ne l’accĂ©lĂ©ration des avancĂ©es technologiques pour transformer radicalement la sociĂ©tĂ©.
    • Cependant, il exprime pour la première fois des doutes sur l’accĂ©lĂ©rationnisme en ce qui concerne l’intelligence artificielle (IA). Il Ă©voque la possibilitĂ© de prendre une pause dans le dĂ©veloppement de l’IA, notamment Ă  cause des risques d’utilisation par des individus malintentionnĂ©s.
    • Il fait rĂ©fĂ©rence Ă  un Ă©change avec un expert, qui l’a fait vaciller en lui expliquant les dangers d’un accès illimitĂ© Ă  des technologies de pointe comme l’IA. L’argument dĂ©cisif : donner une « puissance de Skynet » (rĂ©fĂ©rence Ă  Terminator) Ă  une personne mal intentionnĂ©e ou sans valeurs solides.
  • Le problème de l’IA :
    • Oussama souligne que, contrairement aux actes terroristes traditionnels qui causent des milliers de morts, une IA mal utilisĂ©e pourrait causer des millions de morts.
    • Il donne l’exemple d’un chercheur qui a entraĂ®nĂ© un modèle d’IA pour concevoir des armes biologiques avant d’arrĂŞter, rĂ©alisant le potentiel destructeur de son travail.
  • La notion de « porte sans retour » et le dĂ©veloppement de l’IA :
    • Oussama compare les dĂ©cisions technologiques Ă  des portes dans une maison qu’on peut gĂ©nĂ©ralement refermer. L’intelligence artificielle (IA) serait une « porte sans retour » : une fois ouverte, il n’y aurait pas de marche arrière possible.
    • Il ne prĂ´ne pas l’arrĂŞt du dĂ©veloppement technologique mais insiste sur la nĂ©cessitĂ© de rĂ©flĂ©chir avant de pousser les modèles d’IA toujours plus puissants, notamment Ă  cause des risques sous-jacents qu’ils impliquent.
    • Il suggère de dĂ©velopper des modèles spĂ©cialisĂ©s plutĂ´t que de se concentrer uniquement sur des modèles gĂ©nĂ©ralistes de plus en plus complexes.
  • La rĂ©gulation de l’IA :
    • La Silicon Valley commence Ă  rĂ©glementer elle-mĂŞme, notamment en crĂ©ant des autoritĂ©s supervisant les modèles avant leur sortie. Cela rappelle le rĂ´le d’une « agence atomique » qui encadre l’utilisation de l’énergie nuclĂ©aire.
    • En revanche, la France semble avoir renoncĂ© au progrès et prĂ©fère revenir Ă  des technologies dĂ©passĂ©es comme le Minitel, au lieu de se projeter vers l’avenir.
  • Les effets de l’IA sur la sociĂ©tĂ© :
    • Bien que l’IA ait des impacts positifs (comme sauver des vies), elle pose aussi des risques majeurs, comme le terrorisme biomĂ©canique.
    • Oussama critique la naĂŻvetĂ© des dirigeants dans ce domaine et suggère d’embaucher des individus aux perspectives variĂ©es (mĂŞme des « criminels rĂ©formĂ©s ») pour anticiper les usages dangereux de l’IA.
  • PrĂ©caution sur les technologies dangereuses :
    • Oussama Ă©voque son expĂ©rience personnelle au Liban, oĂą il a vu des contextes culturels et socio-Ă©conomiques qui pourraient mal s’accommoder d’un accès illimitĂ© Ă  des outils puissants comme ChatGPT.
    • Il souligne qu’il existe des individus et des groupes motivĂ©s par des ressentiments ou des revanches culturelles qui pourraient utiliser ces technologies de manière destructrice.
    • Il affirme prĂ©fĂ©rer que les États-Unis dominent dans le domaine de l’IA plutĂ´t que des pays comme la Russie ou la Chine, tout en reconnaissant que la Chine ne communique plus du tout sur ses progrès, ce qui est encore plus inquiĂ©tant.
  • L’amour de l’argent et les malentendus :
    • Oussama reconnaĂ®t qu’en France, sa vision libĂ©rale et capitaliste est mal vue. Il ne cache pas son attrait pour l’argent, mais rejette les accusations d’être un « pourri ».
    • Il se dĂ©crit comme pragmatique et prĂŞt Ă  travailler avec n’importe quelle figure politique si cela peut aider Ă  faire avancer l’innovation et les startups.
  • Son positionnement politique :
    • Oussama se qualifie comme Ă©tant antidĂ©mocrate au sens de la dĂ©mocratie reprĂ©sentative. Il soutient plutĂ´t une dĂ©mocratie directe, oĂą les citoyens pourraient voter sur des sujets spĂ©cifiques, comme en Suisse.
    • Il est favorable Ă  une rĂ©duction drastique du rĂ´le de l’État : suppression des subventions, des aides et des mĂ©tiers qu’il considère comme « parasitaires ».
  • RĂ©flexions sur les Ă©lites politiques françaises :
    • Il critique les Ă©lites françaises pour leur mĂ©pris envers le peuple et leur incapacitĂ© Ă  reprĂ©senter rĂ©ellement les citoyens.
    • Pour lui, la sociĂ©tĂ© devrait ĂŞtre organisĂ©e autour de petites entitĂ©s locales avec des pouvoirs minimaux, dans une logique dĂ©centralisĂ©e.
  • Un libĂ©ral assumĂ© :
    • Ses obsessions politiques incluent :
      • RĂ©duire les impĂ´ts.
      • Supprimer les aides d’État et les subventions.
      • Mettre fin aux professions et structures qu’il perçoit comme inefficaces ou inutiles.