Interview d’Oussama Ammar dans Silicon Carne
Titre : « OUSSAMA AMMAR DANS 🔴 OFF THE RECORD »
ChaĂ®ne : Silicon Carne – Le Podcast Tech Picante !
URL : https://www.youtube.com/watch?v=Rr6nENcwInY
- Introduction personnelle d’Oussama Ammar :
- Réflexion sur la liberté : il exprime son bonheur lorsqu’il est libre et son mal-être lorsqu’il est entravé.
- Sa philosophie : libertarien, pas amoureux, concentré sur le business.
- Il évoque des activités variées, notamment des consultations facturées très cher à des personnalités influentes, tout en ironisant sur des activités plus accessibles.
- Oussama et la scène entrepreneuriale :
- Oussama partage une perception d’être vu comme une figure controversée et marginalisée, notamment à cause des critiques reçues.
- Il se décrit avec humour comme un « ex-prince déchu de la French Tech », adoptant un ton léger malgré les accusations.
- Les accusations et polémiques autour de lui sont nombreuses, allant au-delà de ce qu’il pensait initialement.
- Les perceptions des autres :
- Les critiques et accusations alimentent des opinions divisées : certains évitent de le soutenir publiquement, d’autres maintiennent des interactions en privé.
- Il observe un comportement hypocrite de certains dans l’écosystème entrepreneurial, notamment à Paris.
- Certains continuent de l’inviter par curiosité ou opportunisme, espérant peut-être qu’il fasse un retour ou un coup marquant.
- Réaction de l’intervieweur :
- L’intervieweur exprime ses propres réserves en préparant l’interview, avec une légère appréhension d’associer son émission à une personnalité aussi controversée.
- Il mentionne une immersion complète dans les podcasts d’Oussama pour préparer l’interview, au point d’en être saturé, mais reconnaît qu’Oussama reste fascinant.
- Contributions d’Oussama :
- Il aide parfois de jeunes créateurs à lancer leur projet, les mettant sous le feu des projecteurs, mais constate que peu d’entre eux réussissent à capitaliser durablement sur cette exposition.
- Il a la réputation de pouvoir « booster » des projets ou des carrières, mais cela ne garantit pas forcément le succès des autres.
- Anecdotes sur son impact :
- Lors d’un dîner avec la communauté « Silicon Carnet », un participant raconte avoir perdu de l’argent en suivant un investissement conseillé par Oussama, mais sans rancune. Cela illustre l’aura qu’il a, où les échecs ne ternissent pas complètement son image auprès de certains.
- La relation avec l’écosystème entrepreneurial :
- Oussama souligne la dynamique de rejet et d’attraction qu’il subit dans le milieu entrepreneurial français.
- Il évoque une libération récente de la parole dans l’écosystème, où les critiques à son encontre deviennent plus ouvertes.
- Malgré cela, il maintient un soutien de base indéfectible auprès d’un public et d’entrepreneurs convaincus.
- Retour sur les accusations autour des SPV (Special Purpose Vehicles) et de The Family :
- Oussama affirme qu’il ne nie pas qu’il y ait eu des problèmes liés à certains SPV. Cependant, il insiste sur le fait que ces responsabilités devraient être assumées par la personne morale (The Family), et non attribuées à lui personnellement.
- Il précise que la majorité des SPV qu’il a créés ont généré des profits, mais personne ne lui a offert de récompense pour les succès. En revanche, pour les rares échecs, il est tenu individuellement responsable.
- Il évoque l’hypocrisie du système et le fait que certains contrats ont été inventés a posteriori pour justifier des plaintes.
- Relations avec les cofondateurs de The Family (Alice et Nicolas) :
- Il reproche à ses anciens partenaires de ne pas reconnaître sa contribution majeure à la réussite de The Family.
- Il critique l’attitude de ces derniers, qu’il qualifie d’hypocrite et opportuniste, notamment dans leur volonté de maximiser leurs gains à son départ.
- Il se sent trahi sur un plan moral, affirmant que les cofondateurs ont longtemps profité de sa visibilité et de son travail avant de l’abandonner lorsqu’il est devenu une figure controversée.
- Le rôle d’Oussama au sein de The Family :
- Il affirme que The Family, c’était avant tout lui, bien que ses partenaires aient apporté des contributions dans des domaines spécifiques comme le branding.
- Sa figure publique a permis à ses partenaires de se cacher derrière lui en cas de problème, renforçant ainsi l’idée qu’il était le visage principal de l’organisation.
- L’impact médiatique et les critiques :
- Oussama note qu’être en couverture de magazines comme Forbes ou Challenges peut devenir un handicap, attirant souvent des problèmes ou de la jalousie.
- Il reconnaît l’effet négatif de cette surexposition, qui a contribué à sa marginalisation dans l’écosystème français.
- Réflexions sur sa carrière et son futur :
- Il évoque une rupture volontaire avec la French Tech, qu’il décrit comme un environnement pesant, où il devait constamment répondre aux attentes et faire face à une culture du « gratuit ».
- Il voit cette période de crise comme une opportunité de repartir de zéro, sans être lié aux anciennes dettes relationnelles ou attentes non rémunérées.
- Il considère cette rupture comme une forme de renaissance, lui permettant de redéfinir sa vie et ses projets.
- Anecdote sur les menaces de presse :
- Lors de son départ de The Family, il raconte un épisode de bluff où ses anciens partenaires auraient menacé de salir sa réputation dans les médias. Il y voit une opportunité déguisée, car cela l’a aidé à tourner la page et à quitter un système qui ne lui convenait plus.
- Vision sur les Ă©checs et rebonds :
- Oussama compare ses expériences passées à un cycle de renaissance, se définissant comme un phénix. Bien que ses projets soient souvent marqués par des polémiques ou des problèmes juridiques, il parvient à se reconstruire à chaque fois.
- Réflexion sur ses échecs récurrents :
- Oussama reconnaĂ®t ĂŞtre en partie responsable de ses Ă©checs, expliquant qu’il perd de l’intĂ©rĂŞt pour certains projets, ce qui affecte sa gestion. Cela mène Ă des erreurs et Ă des ruptures Ă©motionnelles avec ses Ă©quipes.
- Il a entrepris une thérapie pour comprendre ces schémas récurrents et son attachement à la France, malgré les difficultés qu’il y rencontre.
- L’attachement à la France :
- Il décrit un lien ambigu avec la France, qu’il considère comme le pays qui lui a offert ses opportunités, mais qui ne lui rend jamais ce qu’il espère.
- Il admet une certaine nostalgie, une volontĂ© de « changer l’écosystème français » avec The Family, mĂŞme s’il considère cette mission comme un dĂ©fi irrĂ©alisable.
- Sa contribution à l’écosystème français :
- Oussama et son interlocuteur reconnaissent l’impact de The Family sur l’écosystème entrepreneurial français : modernisation, rupture avec des méthodes dépassées, et création d’un espace anti-système favorisant la créativité.
- Bien qu’il ait laissé une empreinte durable, ses départs soudains laissent des projets ou des équipes dans l’incapacité de continuer sans lui.
- Polémique sur les fonds non investis :
- L’affaire des 1,87 million d’euros non investis est au cœur de son conflit avec les investisseurs. Il a proposé à plusieurs reprises de rembourser le capital initial, mais les plaignants réclament 10 fois cette somme pour perte de chance.
- Oussama exprime son exaspĂ©ration face Ă ces conflits et la pression juridique qui en dĂ©coule, avec de nombreux procès et plus de 2 millions d’euros de frais d’avocat.
- Ressources dépensées et perception extérieure :
- Il estime que les fonds dépensés pour des dîners ou événements, souvent critiqués, ont contribué à générer des millions en valeur grâce aux opportunités créées.
- La critique de sa gestion financière est selon lui influencée par une mentalité française, jugeant sévèrement les dépenses ostentatoires.
- Son départ de The Family :
- Son départ a été marqué par des tensions et des menaces médiatiques de ses anciens partenaires. Il voit cela comme une trahison, mais aussi comme une libération lui permettant de repartir à zéro.
- Il compare cette rupture à une nouvelle page blanche dans sa vie, se voyant comme un « phénix » qui renaît après chaque échec.
- Proposition de règlement à l’amiable :
- Oussama explique avoir proposĂ© un accord pour donner l’intĂ©gralitĂ© de ses fonds (environ 15 millions d’euros) en Ă©change d’un disparaging agreement (accord de non-dĂ©nigrement), empĂŞchant ses dĂ©tracteurs de parler publiquement de lui. Cette offre a Ă©tĂ© refusĂ©e.
- Frustré, il a fini par publier cette proposition sur LinkedIn, contre l’avis de ses avocats.
- Image publique et réputation :
- Oussama se perçoit comme un mélange de génie provocateur et de figure borderline. Il accepte sa réputation sulfureuse, mais réfute certaines accusations qu’il juge exagérées ou mal interprétées.
- Il regrette que des chiffres erronĂ©s, comme les « 3 millions d’euros » Ă©voquĂ©s dans les procès, soient utilisĂ©s pour le discrĂ©diter.
- Philosophie personnelle :
- Malgré les échecs, il reste confiant dans sa capacité à rebondir et à créer de la valeur. Il voit chaque crise comme une opportunité de reconstruction.
- Il aspire à un environnement où il peut travailler librement, sans pression des relations ou des attentes du milieu entrepreneurial français.
- Conflit idéologique et écarts philosophiques :
- Oussama décrit un conflit de valeurs profond avec ses anciens partenaires. Pendant la période du Covid, il a adopté un mode de vie libre et festif, transformant son appartement en restaurant clandestin.
- Il critique ceux qui, tout en participant à ses événements, l’ont ensuite dénoncé publiquement, illustrant une hypocrisie qu’il considère typiquement française.
- Il rejette l’idée que les règles ou l’État protègent les citoyens et défend son indépendance philosophique.
- Accusations de Nicolas Collin et Alice :
- Selon Oussama, Nicolas Collin et Alice ont utilisé les accusations contre lui comme un levier pour préserver leur réputation et obtenir des avantages professionnels. Nicolas aurait même déclaré vouloir être jugé sur la manière dont il a « puni » Oussama.
- Il reproche à ses anciens partenaires de ne pas avoir créé de valeur ou réalisé de deals après son départ, mettant en doute leur compétence sans lui.
- L’initiative « The Labyrinth » :
- Pour prouver sa capacité à créer de la valeur, Oussama a lancé The Labyrinth, un projet visant à coacher des startups en échange de témoignages publics sur son impact.
- Il a refusé de prendre des parts dans les entreprises pour éviter de leur nuire par association à son nom controversé, préférant des vidéos de retour d’expérience une fois qu’elles atteignent des étapes clés (comme des levées de fonds).
- Il voit ces témoignages comme des « boomerangs » qui, à terme, réhabiliteront son image et discréditeront ses détracteurs.
- Son image publique et les conséquences des accusations :
- Les accusations médiatiques contre lui ont eu des conséquences directes sur sa vie professionnelle : impossibilité d’ouvrir un compte en banque, refus de stages pour ses collaborateurs, et rupture de collaborations.
- Il insiste sur le fait qu’il est jugé dans l’opinion publique et non devant les tribunaux, où il affirme n’avoir jamais été condamné sur le fond pour les accusations portées contre lui (détournement de fonds, blanchiment, etc.).
- Décision judiciaire récente :
- Un rapporteur de la Cour de cassation française a affirmé qu’il n’existe aucune preuve des accusations portées contre Oussama Ammar. Les jugements obtenus à l’étranger seraient basés sur des décisions par défaut, sans fondements solides.
- Oussama déplore que les médias ne s’intéressent pas aux décisions judiciaires en sa faveur, alors qu’ils ont largement relayé les accusations initiales.
- Système médiatique et perception :
- Il considère que, dans la société actuelle, être accusé dans la presse équivaut à une condamnation définitive. Même un blanchiment ultérieur ne reçoit qu’une attention mineure ou aucune couverture médiatique.
- Il compare sa situation à celle d’autres figures accusées dans les médias, où la réhabilitation publique est presque impossible.
- Perspectives et durée des procès :
- Oussama estime que les procès autour de The Family pourraient encore durer des années, augmentant les coûts et les tensions liées à ces conflits.
- Malgré ces obstacles, il reste confiant dans sa capacité à reconstruire et à prouver sa valeur sur le long terme.
- DĂ©fense personnelle et apprentissage juridique :
- Oussama a dû se défendre lui-même dans certaines affaires juridiques, notamment en Angleterre, où il a mené une procédure en tant que non-avocat.
- Il voit cette expérience comme un apprentissage enrichissant, bien qu’il ait été « éclaté » sur le plan légal. Il en tire une leçon : passer le barreau a son utilité.
- Évolution des affaires judiciaires :
- Il anticipe que les jugements pourraient aboutir Ă une condamnation pour des montants Ă©levĂ©s (15 Ă 25 millions d’euros), ce qui entraĂ®nera une saisie de ses actifs.
- Il ironise sur le fait que ses actions dans The Family soient déclarées « sans valeur » dans des documents légaux, alors que leur saisie entraînerait soudainement une revalorisation. Il prévoit d’utiliser cette incohérence à son avantage.
- Comparaison avec Bernard Tapie :
- Oussama compare son affaire à celle de Bernard Tapie, mais insiste sur une différence fondamentale : il ne recherche pas la justice institutionnelle, mais préfère se concentrer sur la reconstruction de sa richesse et utiliser la vengeance comme une forme de « justice privée ».
- Il estime que Tapie a échoué en voulant obtenir une reconnaissance du système, alors que lui-même n’a plus besoin de validation externe.
- Conflit avec Alice et Nicolas :
- Il considère que ses anciens partenaires ne peuvent pas survivre en dehors du « système » et qu’ils font tout pour y être réintégrés. Il les accuse d’être incapables de reproduire le succès de The Family sans lui.
- Il estime que leur motivation principale est de nuire à sa réputation pour renforcer la leur.
- Menaces de prison :
- À une époque, Oussama a craint une peine de prison, mais cette possibilité semble désormais écartée. Il explique que sa plus grande inquiétude n’était pas pour lui, mais pour sa mère, qui aurait été bouleversée par cette situation.
- Critiques de narcissisme :
- On l’accuse parfois d’être narcissique, mégalomane, et de vouloir exhiber sa richesse. Il rejette ces accusations, expliquant qu’il partage librement sa vie sur des podcasts comme une forme de thérapie ouverte.
- Il ne considère pas qu’il envie les autres ou qu’il est envieux. Il insiste sur son plaisir à accompagner le succès d’autres personnes, comme il l’a fait avec The Family.
- Son rapport Ă la richesse et Ă son parcours :
- Oussama évoque ses origines modestes et le fait qu’il a dû se construire son propre monde sans envier celui des autres. Il affirme ne pas être attaché aux symboles matériels, mais apprécie la liberté qu’ils procurent.
- Il considère que sa vision de la vie, souvent mal comprise en France, est perçue comme une provocation dans un pays où la réussite et la richesse sont taboues.
- Hypocrisie des jugements sociaux :
- Il critique l’attitude française face à l’argent et au luxe, où les riches doivent se cacher pour ne pas susciter d’envie ou de critiques.
- Il trouve ironique que des éléments de sa vie, comme son podcast ou son mode de vie à Dubaï, soient interprétés comme une volonté d’exhibition, alors qu’il les considère comme un simple partage.
- Origines et enfance d’Oussama :
- Oussama évoque une enfance dorée jusqu’à l’âge de 7 ans dans une famille riche à Kinshasa (République démocratique du Congo), où il vivait dans un immense appartement.
- Sa vie bascule à cause de la révolution : sa famille perd tout et se retrouve dans un petit appartement en France au-dessus d’un kebab. Malgré cela, son niveau de bonheur reste inchangé grâce au storytelling de sa mère, qui transformait les situations difficiles en aventures positives.
- Capacité d’adaptation et vision du bonheur :
- Il explique que son bonheur est indépendant des conditions extérieures. Que ce soit dans un palais ou sur le canapé d’un ami, il conserve la même énergie et la même attitude positive.
- Il attribue cette capacité à son éducation, notamment au storytelling familial, qui lui a permis de voir le monde de manière optimiste et magique, même dans la pauvreté.
- Rapport au conflit et Ă la vengeance :
- Oussama rejette l’idée de vengeance personnelle, bien qu’il admette que, dans des contextes conflictuels, il faut parfois « donner des coups » pour se protéger ou survivre.
- Il refuse les ressentiments personnels et considère ses actions comme pragmatiques, sans animosité.
- Philosophie sur le polyamour :
- Oussama se définit comme polyamoureux, expliquant que cette philosophie repose sur la liberté et l’idée qu’aucune personne ne peut satisfaire 100 % des besoins émotionnels d’un individu.
- Contrairement à l’échangisme, il valorise la profondeur et la diversité des relations one-to-one, avec des règles claires basées sur l’honnêteté radicale et une bonne organisation (Google Calendar étant indispensable).
- Il souligne qu’être polyamoureux n’est pas un choix pour provoquer les autres ou défier les normes, mais une expression authentique de sa personnalité et de sa quête de liberté.
- Critiques et perception du polyamour :
- Il évoque les critiques sociales qui considèrent le polyamour comme une forme de provocation contre les normes monogames traditionnelles.
- Il insiste sur le fait qu’il ne cherche pas à convertir ou à imposer sa vision, mais à vivre sa vie librement et à obtenir un minimum de reconnaissance publique pour normaliser ce mode de vie.
- Liberté et rejet des contraintes :
- Oussama met en avant son profond besoin de liberté, qu’il associe à son bonheur. Toute limitation imposée à cette liberté affecte négativement son moral.
- Il se décrit comme libertarien, polyamoureux et entrepreneur, voyant ces trois dimensions comme une cohérence logique de son attachement à la liberté.
- Réflexion sur la liberté et l’autorité :
- Il développe une thèse théologique selon laquelle la lutte entre liberté et autorité est un combat millénaire.
- Il critique la manière dont les partisans de l’autorité (systèmes de contrôle, règles, etc.) ont réussi à se faire passer pour les protecteurs du bien, réduisant la liberté au nom de la sécurité ou de la morale.
- Il remet en question cette vision et milite pour une vie plus libre, où les règles ne brident pas l’expression personnelle.
- Déclaration de guerre à la liberté :
- Oussama se décrit comme un « guerrier de la liberté », affirmant que cette valeur est au cœur de son identité et de son mode de vie.
- Il critique les idéologies contemporaines, comme le « wokisme », qu’il considère comme de nouvelles menaces pour la liberté, parfois idéologiquement excessives ou homogènes.
- Théorie conspirationniste humoristique :
- Il partage une théorie entendue d’un ami conspirationniste selon laquelle le wokisme aurait été créé par le KGB pour déstabiliser l’Occident en le poussant à l’excès de ses valeurs (liberté, démocratie). Bien qu’amusé, il reconnaît que l’idée a éveillé en lui une part de doute, car elle repose sur l’idée de « médecine de l’excès », où une surdose de valeurs positives peut devenir un poison.
- Accusations de conspirationnisme :
- Oussama revient sur des accusations qui lui sont faites, notamment une anecdote où il aurait insinué que l’atterrissage sur la Lune n’a jamais eu lieu. Il explique qu’il s’agissait d’une blague tirée hors contexte, où il évoquait une histoire racontée sur une vidéo testée par Google Russie, déclarée « fake ».
- Il déplore que ces phrases isolées soient sorties de leur contexte et reprises dans des accusations non fondées sur sa page Wikipédia.
- « Prostitution intellectuelle » :
- Oussama accepte avec ironie cette accusation, expliquant qu’il vend ses idées et ses conseils sous diverses formes. Il compare cela à une forme de courtisanerie : parfois en tant que « courtisan de luxe » payé cher par des personnalités influentes, parfois en offrant des consultations rapides à 300 € pour une demi-heure.
- Il apprécie particulièrement le format court des consultations, qui lui permet de travailler avec des profils très divers (PDG, avocats, médecins, etc.) et de résoudre rapidement des problématiques.
- Incidents lors des consultations :
- Il raconte l’unique cas où une consultation s’est mal passée : un client l’a accusé d’être un escroc et a demandé un remboursement après une séance infructueuse. Oussama a accepté de le rembourser sans problème.
- Dubaï, un choix de vie stratégique :
- Il défend sa décision de s’installer à Dubaï, qu’il qualifie de « dictature participative » où la collaboration et le respect des citoyens sont centraux. Il rejette les stéréotypes occidentaux sur Dubaï comme un régime autoritaire oppressant.
- Il voit Dubaï comme une future « île de prospérité » dans un monde en déclin, affirmant que sa capacité à identifier les opportunités avant tout le monde est l’une de ses plus grandes forces.
- Philosophie personnelle et style de vie :
- Il insiste sur sa capacité à naviguer entre différents styles de vie, passant du luxe à des solutions plus populaires. Il valorise cette flexibilité et l’intensité des interactions humaines qu’il cultive dans ses consultations.
- Dubaï comme modèle futuriste :
- Oussama met en avant la vision unique de Dubaï, qui ne cherche pas à préserver un environnement inexistant mais à en créer un nouveau à partir de zéro. Il admire leur capacité à innover et à transformer leur territoire (faire pleuvoir, construire sur la mer, etc.).
- Il souligne que Dubaï est l’une des rares zones du monde où l’on croit encore que l’avenir peut être meilleur que le passé, une vision optimiste qu’il compare au monopole historique des États-Unis sur cette idéologie.
- Dubaï attire particulièrement les élites internationales aux passeports « faibles » (personnes issues de pays qui n’offrent pas d’accès privilégié aux visas américains), devenant une sorte de « nouveau Far West ».
- Harmonie multiculturelle Ă DubaĂŻ :
- Oussama loue la coexistence pacifique à Dubaï entre des communautés diverses (Juifs, Arabes, Bouddhistes, Catholiques, etc.), sans hypocrisie ni tensions culturelles apparentes.
- Il affirme avoir trouvé à Dubaï un environnement où il peut élever ses enfants sans devoir expliquer des conflits liés aux origines ou aux religions.
- Rumeurs et mythes sur Oussama :
- Il rejette avec ironie les accusations selon lesquelles il serait un « ambassadeur caché » de Dubaï ou qu’il aurait des accords secrets pour en faire la promotion.
- Il fait également référence à des accusations farfelues comme le trafic de drogue ou des histoires exagérées (notamment une anecdote sur les Yakuza au Japon) qui, selon lui, révèlent la tendance française à ne pas croire aux récits extraordinaires.
- Le storytelling comme outil de persuasion :
- Oussama explique que les bonnes histoires nĂ©cessitent de rĂ©duire ou d’exagĂ©rer lĂ©gèrement la rĂ©alitĂ© pour qu’elles rĂ©sonnent Ă©motionnellement avec les gens.
- Il défend le fait que ses récits, même embellis, sont fondés sur une vérité de base : il est difficile d’inventer une histoire à partir de rien si elle n’est pas enracinée dans des expériences vécues.
- Pour lui, raconter des histoires sert à inspirer les gens, notamment les entrepreneurs, en leur montrant que l’ouverture à l’improbable peut créer des opportunités incroyables.
- Comparaison avec Borges :
- Oussama s’inspire de l’écrivain Jorge Luis Borges, notamment dans sa capacité à mélanger le réel et le fantastique dans ses récits. Il voit ses histoires comme un moyen d’éveiller l’imaginaire et de transformer des expériences personnelles en leçons universelles.
- Il s’interroge sur la façon dont il peut intégrer cette part de mystère et de fantastique dans sa propre vie et son storytelling.
- Critique des mentalités françaises :
- Il critique la mentalité française, qu’il trouve trop ancrée dans le scepticisme et le pessimisme, avec une population ayant peu de curiosité pour le monde extérieur.
- Il déplore que les Français aient une vie trop limitée par leur environnement et leur éducation (par exemple, peu parler anglais), ce qui les empêche d’explorer des perspectives internationales plus optimistes.
- La réalité au service de l’histoire :
- Pour Oussama, la réalité n’a d’intérêt que si elle sert une histoire capable de motiver et de mobiliser. Ses récits ne sont pas là pour se mettre en avant, mais pour inspirer les autres à être ouverts à l’imprévisible et à saisir les opportunités inattendues.
- Histoires personnelles et accusations de « mytho » :
- Oussama évoque les nombreuses histoires qu’il raconte, souvent considérées comme incroyables ou exagérées (par exemple, une anecdote où il aurait gagné plusieurs fois de suite au casino ou encore une soirée avec un Yakuza au Japon).
- Il défend la véracité de ses récits en expliquant qu’il y a souvent des témoins qui pourraient les corroborer, bien que ces derniers préfèrent généralement rester discrets.
- Il souligne que ses histoires ne sont pas inventĂ©es, mais qu’il utilise des dĂ©tails spĂ©cifiques pour leur donner de l’authenticitĂ© (comme la mention d’un « papier jaune » pour dĂ©clarer les gains au casino aux États-Unis).
- La notion de « gourou » :
- Oussama rejette l’interprétation négative du mot « gourou » et rappelle ses origines dans le bouddhisme ou l’hindouisme, où le terme désigne un guide ou un maître à penser.
- Il considère que le mot est souvent utilisĂ© par ses dĂ©tracteurs pour dĂ©nigrer les personnes qu’il a aidĂ©es, insinuant qu’elles sont manipulĂ©es ou faibles d’esprit.
- Il donne l’exemple de plusieurs entrepreneurs de renom (comme les fondateurs de Conto ou Algolia) qui attribuent une partie de leur succès à ses conseils et son influence.
- Critiques de manipulation et défense :
- Il explique qu’il n’a jamais pris d’argent à des personnes vulnérables, mais uniquement à des entrepreneurs consentants, qui ont souvent obtenu un retour sur investissement significatif grâce à ses conseils.
- Il met en avant son expérience : des milliers de startups coachées, des crises de management et des situations complexes gérées. Cette expertise lui permet de fournir rapidement des solutions pertinentes.
- La polémique sur le BSAR :
- Oussama rĂ©pond Ă l’accusation de plagiat concernant le BSAR (Bon de Souscription d’Actions Remboursables), un document juridique qu’il a contribuĂ© Ă populariser en France.
- Il précise que le BSAR n’est pas un plagiat du SAFE de Y Combinator, car ce dernier est apparu après le BSAR. En réalité, le BSAR s’inspire des « convertible notes », un instrument financier adapté au contexte français grâce à l’intervention d’avocats locaux.
- Accusations de secte :
- Il ironise sur les accusations de sectarisme en expliquant qu’il n’a jamais demandé 10 % des revenus de ses adeptes ni exigé des « offrandes » comme certaines figures controversées.
- Il attribue ces accusations à une mauvaise compréhension de ses actions et de son mode de vie.
- RĂ©silience face aux critiques :
- Oussama évoque sa capacité à encaisser les critiques sans se laisser abattre, grâce à son attitude de non-jugement envers les autres. Selon lui, on reçoit les critiques à la hauteur de ce qu’on donne, et puisqu’il ne juge pas, il n’a pas de rancune envers ses détracteurs.
- Les seuls jugements qui pourraient l’affecter viennent de personnes qu’il admire ou respecte profondément.
- Rapport avec ses anciens associés :
- Même dans ses conflits avec Alice et Nicolas, il souligne qu’ils n’ont jamais attaqué ses compétences ou son intelligence. Il y a un désaccord sur la gestion des finances, mais il estime qu’ils ne remettent pas en cause sa contribution ou son impact.
- Utilisation stratégique d’inspirations internationales :
- Oussama parle de sa capacité à s’inspirer d’initiatives comme le SAFE de Y Combinator ou Startup Chile pour les adapter au contexte français. Il considère cette approche comme une force et non comme du plagiat, puisqu’elle nécessite une adaptation et une exécution spécifique.
- Les Français et leur manque d’effort dans l’apprentissage :
- Les Français sont critiqués pour leur incapacité à aller chercher des idées à l’international, notamment aux États-Unis.
- Selon Oussama, beaucoup ne lisent pas en anglais, ne se forment pas à l’international et ne font pas preuve de curiosité ou d’initiative.
- Il compare ce comportement à l’invention des toilettes automatiques : elles ont été créées parce que les gens ne tiraient pas la chasse eux-mêmes, ce qui illustre un manque de responsabilité individuelle.
- Plagiat et originalité :
- La pensée originale est rare, et tout le monde copie ou s’inspire d’autres idées. Oussama cite des figures comme Paul Graham (Y Combinator) ou Steve Jobs, qui ont eux-mêmes emprunté des idées d’autres avant eux.
- Il raconte qu’il a eu une seule idée originale dans sa vie : « Les pauvres manquent d’empathie envers les riches ». Il la qualifie comme une pensée véritablement nouvelle.
- Il défend le « remix » des idées comme une pratique normale et utile, expliquant que même ses propres conférences contiennent des idées ou des phrases inconscientes tirées de Steve Jobs.
- Inspiration de Steve Jobs et Borges :
- Oussama décrit Steve Jobs comme son « gourou spirituel » et explique comment ce dernier a influencé sa pensée et son style.
- Il cite Jorge Luis Borges, qui disait que « tout a déjà été écrit ». Oussama insiste sur l’importance de réinterpréter les idées existantes pour leur donner un nouveau sens.
- La peur de parler en France :
- La French Tech souffre d’un manque d’expression. Oussama critique la peur généralisée de s’exprimer librement en France, où les entrepreneurs préfèrent éviter de prendre des risques en public.
- Il accuse le système français d’être « mafieux et coercitif », dissuadant les individus de sortir du cadre ou de partager des idées novatrices.
- La notion d’accélérationnisme :
- Oussama se décrit comme un « accélérationniste », une philosophie qui prône l’accélération des avancées technologiques pour transformer radicalement la société.
- Cependant, il exprime pour la première fois des doutes sur l’accélérationnisme en ce qui concerne l’intelligence artificielle (IA). Il évoque la possibilité de prendre une pause dans le développement de l’IA, notamment à cause des risques d’utilisation par des individus malintentionnés.
- Il fait référence à un échange avec un expert, qui l’a fait vaciller en lui expliquant les dangers d’un accès illimité à des technologies de pointe comme l’IA. L’argument décisif : donner une « puissance de Skynet » (référence à Terminator) à une personne mal intentionnée ou sans valeurs solides.
- Le problème de l’IA :
- Oussama souligne que, contrairement aux actes terroristes traditionnels qui causent des milliers de morts, une IA mal utilisée pourrait causer des millions de morts.
- Il donne l’exemple d’un chercheur qui a entraîné un modèle d’IA pour concevoir des armes biologiques avant d’arrêter, réalisant le potentiel destructeur de son travail.
- La notion de « porte sans retour » et le dĂ©veloppement de l’IA :
- Oussama compare les décisions technologiques à des portes dans une maison qu’on peut généralement refermer. L’intelligence artificielle (IA) serait une « porte sans retour » : une fois ouverte, il n’y aurait pas de marche arrière possible.
- Il ne prône pas l’arrêt du développement technologique mais insiste sur la nécessité de réfléchir avant de pousser les modèles d’IA toujours plus puissants, notamment à cause des risques sous-jacents qu’ils impliquent.
- Il suggère de développer des modèles spécialisés plutôt que de se concentrer uniquement sur des modèles généralistes de plus en plus complexes.
- La régulation de l’IA :
- La Silicon Valley commence à réglementer elle-même, notamment en créant des autorités supervisant les modèles avant leur sortie. Cela rappelle le rôle d’une « agence atomique » qui encadre l’utilisation de l’énergie nucléaire.
- En revanche, la France semble avoir renoncé au progrès et préfère revenir à des technologies dépassées comme le Minitel, au lieu de se projeter vers l’avenir.
- Les effets de l’IA sur la société :
- Bien que l’IA ait des impacts positifs (comme sauver des vies), elle pose aussi des risques majeurs, comme le terrorisme biomécanique.
- Oussama critique la naïveté des dirigeants dans ce domaine et suggère d’embaucher des individus aux perspectives variées (même des « criminels réformés ») pour anticiper les usages dangereux de l’IA.
- Précaution sur les technologies dangereuses :
- Oussama évoque son expérience personnelle au Liban, où il a vu des contextes culturels et socio-économiques qui pourraient mal s’accommoder d’un accès illimité à des outils puissants comme ChatGPT.
- Il souligne qu’il existe des individus et des groupes motivĂ©s par des ressentiments ou des revanches culturelles qui pourraient utiliser ces technologies de manière destructrice.
- Il affirme préférer que les États-Unis dominent dans le domaine de l’IA plutôt que des pays comme la Russie ou la Chine, tout en reconnaissant que la Chine ne communique plus du tout sur ses progrès, ce qui est encore plus inquiétant.
- L’amour de l’argent et les malentendus :
- Oussama reconnaît qu’en France, sa vision libérale et capitaliste est mal vue. Il ne cache pas son attrait pour l’argent, mais rejette les accusations d’être un « pourri ».
- Il se décrit comme pragmatique et prêt à travailler avec n’importe quelle figure politique si cela peut aider à faire avancer l’innovation et les startups.
- Son positionnement politique :
- Oussama se qualifie comme étant antidémocrate au sens de la démocratie représentative. Il soutient plutôt une démocratie directe, où les citoyens pourraient voter sur des sujets spécifiques, comme en Suisse.
- Il est favorable à une réduction drastique du rôle de l’État : suppression des subventions, des aides et des métiers qu’il considère comme « parasitaires ».
- Réflexions sur les élites politiques françaises :
- Il critique les élites françaises pour leur mépris envers le peuple et leur incapacité à représenter réellement les citoyens.
- Pour lui, la société devrait être organisée autour de petites entités locales avec des pouvoirs minimaux, dans une logique décentralisée.
- Un libéral assumé :
- Ses obsessions politiques incluent :
- RĂ©duire les impĂ´ts.
- Supprimer les aides d’État et les subventions.
- Mettre fin aux professions et structures qu’il perçoit comme inefficaces ou inutiles.
- Ses obsessions politiques incluent :