Interview d’Oussama Ammar par Enzo Honoré

Titre : « Brisé par Les Médias : Oussama Ammar Règle Ses Comptes (Sans Filtre) »
Chaîne : Enzo HONORE

URL : https://www.youtube.com/watch?v=zAtTpAwFz6s

  • Podcasts et concurrence :
    • Réflexion sur le marketing autour des podcasts, avec l’exemple de ceux qui se proclament « numéro 1 », même sans preuve tangible.
    • Mise en avant de l’importance des stratégies pour occuper des niches spécifiques et maximiser la visibilité.
  • Ressorts touristiques et expériences de voyage :
    • Critique des resorts américains, conçus pour garder les clients dans une bulle d’achat, sans exploration locale.
    • Réflexion sur le mode de vie insulaire, ses avantages pour réduire le stress, mais aussi ses limites pour le développement personnel et professionnel.
  • Dubaï comme lieu de vie :
    • Dubaï est décrite comme un endroit unique combinant discipline, bonheur et sécurité, contrairement aux autres régions du monde qui offrent souvent l’un ou l’autre.
    • Exploration du mystère de ce succès exceptionnel, attribué à des choix politiques et culturels uniques, mais difficiles à décoder complètement.
  • Entrepreneuriat et échecs :
    • Reconnaissance que la majorité des entreprises échouent (90 %).
    • Discussion sur la difficulté de reproduire le succès entrepreneurial, souvent perçu comme une combinaison de nombreux facteurs mystérieux et non reproductibles.
  • Perspective sur l’échec et l’optimisme :
    • L’échec entrepreneurial est relativisé : 90-95 % des entrepreneurs échouent, mais cela n’est jamais « la fin du monde ».
    • La peur de l’échec est souvent amplifiée par l’anticipation, tandis que la réalité est bien moins grave une fois l’événement arrivé.
  • Apprentissage par l’expérience directe :
    • Les conseils ont plus de valeur a posteriori qu’au moment où ils sont donnés : ils servent d’ancre qui résonne quand la situation s’y prête.
    • L’apprentissage par l’échec personnel est valorisé, comparé à l’idée d’un enfant qui apprend à éviter les dangers en les expérimentant.
  • Philosophie personnelle et transmission :
    • L’orateur partage une philosophie de vie marginale, influencée par son éducation et ses expériences.
    • Bien qu’il soit perçu comme ayant du succès, il relativise ses accomplissements en fonction du contexte culturel (France, Liban, San Francisco) et de son environnement.
    • Les références culturelles et géographiques influencent la perception du succès, qui reste subjective.
  • Importance des environnements stimulants :
    • Se placer dans un environnement où l’on est « le plus petit » (financièrement, intellectuellement) permet de maintenir une motivation élevée et de repousser ses limites.
    • Dubaï est présenté comme un exemple d’écosystème où la richesse ambiante stimule la volonté de progresser.
    • À l’inverse, se contenter d’un environnement où l’on est « au sommet » peut freiner l’évolution personnelle.
  • Les différences entre individus et choix de vie :
    • La performance et l’équilibre sont vus comme deux approches de la vie.
    • Tandis que l’orateur cherche toujours à se surpasser, sa femme représente une vision centrée sur la douceur et la satisfaction immédiate.
  • La prudence dans les recommandations :
    • L’idée que chacun doit tracer son propre chemin est fortement mise en avant : ceux qui hésitent ou demandent conseil devraient opter pour des choix sécurisés.
    • Exemple : dans les récits d’aventure pour enfants, les héros sont souvent orphelins, car l’absence de figures d’autorité leur permet d’agir sans frein.
  • Relativité du succès et des défis :
    • Vivre dans des écosystèmes compétitifs comme San Francisco ou Dubaï permet de relativiser ses propres réalisations, les plaçant dans un contexte plus exigeant.
    • Une comparaison est faite entre la norme française et des cultures comme le Liban, où les défis sont souvent beaucoup plus prononcés, rendant les accomplissements plus remarquables.
  • Ne pas imposer ses recommandations de vie :
    • Chacun doit vivre sa propre expérience. Il est vain de recommander des choix de vie car les individus doivent apprendre par eux-mêmes.
    • À l’inverse, soutenir ceux qui agissent est vu comme extrêmement gratifiant, à travers des gestes simples mais significatifs.
  • La différence culturelle dans le soutien mutuel :
    • L’exemple des Brésiliens illustre une culture où l’entraide est naturelle, comparée à une tendance française plus critique et individualiste.
    • Les Français sont perçus comme trop critiques et souvent incapables de soutenir même leurs proches sans raison utilitaire.
  • L’importance d’une société de confiance et d’entraide :
    • Une société prospère repose sur des valeurs de soutien mutuel et de confiance.
    • L’esprit critique, bien qu’utile, devient nuisible lorsqu’il est excessif ou mal utilisé, notamment dans des situations où l’entraide devrait primer.
  • Exemple de la « Paypal Mafia » et des réseaux entrepreneuriaux américains :
    • Les membres de l’équipe fondatrice de Paypal se sont soutenus les uns les autres dans leurs nouveaux projets, même lorsqu’ils n’y croyaient pas initialement.
    • Cette solidarité entre entrepreneurs a permis des réussites collectives, illustrant l’importance de créer des écosystèmes collaboratifs.
  • Difficulté à créer des tribus solidaires dans la francophonie :
    • L’orateur partage son échec à construire des groupes solidaires en France.
    • Il observe que les entrepreneurs francophones sont souvent dans une logique de réciprocité immédiate (« payback ») plutôt que d’altruisme désintéressé (« pay forward »).
  • Le concept de « Pay Forward » :
    • Inspiré des principes de Cialdini et du parrainage, l’idée de donner sans attendre de retour immédiat est vue comme un levier puissant pour construire des communautés durables.
    • Toutefois, cette idée est difficile à implanter en pratique, notamment dans les cultures plus centrées sur l’individualisme.
  • Exemple de solidarité stratégique américaine :
    • Une anecdote raconte comment des entrepreneurs américains ont volontairement soutenu les produits des uns et des autres pour créer un effet de levier collectif sur leurs revenus.
    • Cette approche, dénuée de réflexion utilitaire immédiate, contraste avec la logique transactionnelle plus répandue en Europe.
  • Le plaisir personnel de donner :
    • L’acte de donner est valorisé comme une expérience personnelle enrichissante, indépendamment du retour.
    • Cette attitude est perçue comme une philosophie de vie, renforçant l’idée de karma et de satisfaction intérieure.
  • Le « Pay Forward » et les expériences personnelles :
    • Malgré des périodes difficiles sur les plans personnel, professionnel et financier, certaines personnes ont aidé l’orateur de manière désintéressée, souvent au-delà du raisonnable.
    • En contraste, les milliers de personnes aidées par l’orateur au fil des ans ont rarement répondu en retour, ce qui l’a poussé à réévaluer sa philosophie d’entraide et à se recentrer sur des actions plus pragmatiques.
  • Échec de la vision du « Pay Forward » en France :
    • L’orateur considère son incapacité à instaurer une culture de soutien désintéressé comme l’un des plus grands échecs de sa vie.
    • The Family, une organisation qu’il a cofondée, visait à transformer la culture entrepreneuriale française en s’inspirant des écosystèmes collaboratifs comme la « Paypal Mafia ». Cependant, cette vision n’a pas été atteinte.
  • Critique de l’attitude française :
    • L’esprit français est décrit comme marqué par la jalousie, la méfiance et l’hypocrisie, avec une incapacité à bâtir des réseaux solides basés sur l’entraide sincère.
    • L’échec de The Family est attribué à cette mentalité collective, empêchant la création d’un véritable écosystème entrepreneurial collaboratif.
  • Exemple d’indifférence après la controverse :
    • Après une affaire impliquant l’orateur, seuls cinq anciens membres de The Family sont restés en contact avec lui, malgré les contributions majeures qu’il leur avait apportées.
    • Certains ont exprimé leur soutien en privé mais ont évité de le faire publiquement, par crainte de représailles ou pour protéger leur image.
  • La prospérité entravée par le manque de confiance en France :
    • La défiance généralisée dans les institutions, les élites et les réseaux sociaux limite la prospérité collective en France.
    • Cette défiance est ancrée dans une culture où les critiques dominent, même dans les cercles professionnels et sociaux.
  • Le succès de « Sans Permission » :
    • Le podcast « Sans Permission », fondé par l’orateur, illustre l’idée de liberté totale d’expression, sans contraintes ni scripts.
    • Ce podcast a connu un succès inattendu, grâce à sa sincérité et sa capacité à attirer des invités qui valorisent la liberté d’expression.
    • L’approche libre de « Sans Permission » a inspiré la création de plusieurs podcasts similaires, bien qu’ils ne parviennent pas toujours à capter l’essence de la liberté véritable.
  • La liberté comme valeur fondamentale :
    • La liberté est présentée comme la valeur la plus précieuse, surpassant les opinions politiques ou sociales.
    • Être libre, selon l’orateur, implique de ne pas se définir par une opposition à un système ou une idéologie, mais plutôt de transcender ces cadres de pensée.
  • Être libre et clivant à la fois :
    • L’orateur se décrit comme une figure paradoxale, avec des opinions perçues comme vraies et scandaleuses par toutes les « tribus ».
    • Les nationalistes le rejettent pour son mondialisme, tandis que les mondialistes le critiquent pour ses positions anti-institutions et anti-politique monétaire globale.
  • Division fondamentale dans la société :
    • La société pourrait être divisée en deux groupes : les partisans de l’ordre (qui souhaitent tout cadrer) et les partisans de la liberté.
    • L’orateur se positionne fermement dans le camp de la liberté, qu’il considère comme le combat essentiel de notre époque.
  • Le succès de « Sans Permission » et sa vision :
    • « Sans Permission » se distingue par sa liberté totale d’expression, sans script ni retenue.
    • L’objectif initial était autant de passer un bon moment que d’élargir une audience pour monétiser le projet, notamment via des formations.
  • Le défi personnel de la perte de poids :
    • L’orateur partage ses luttes personnelles avec son poids, ayant essayé de nombreux traitements (protocoles médicaux, diètes extrêmes, thérapies hormonales) sans succès durable.
    • Son métabolisme extrêmement lent et des incohérences biologiques rendent la perte de poids particulièrement difficile pour lui, même avec des régimes stricts à 1000 calories par jour ou moins.
    • Il raconte qu’un traitement thyroïdien l’a aidé à perdre 80 kg, mais a provoqué des effets secondaires graves, notamment une agressivité accrue et des pensées suicidaires.
    • Face à ces contraintes, il préfère vivre avec son poids actuel plutôt que de subir ces effets secondaires extrêmes.
  • Incohérences médicales et incompréhensions :
    • Malgré son poids élevé, il présente des indicateurs de santé atypiques pour une personne obèse (muscles en bonne santé, cœur robuste, pas de problèmes articulaires).
    • Ces incohérences surprennent souvent les médecins, qui commencent par minimiser son problème avant de reconnaître qu’il s’agit d’un cas particulier nécessitant des solutions non conventionnelles.
  • Échec de la vision simpliste sur l’obésité :
    • L’orateur mentionne une conférence TED d’un médecin autrefois critique envers les obèses, mais qui a pris conscience de la complexité du sujet après avoir lui-même pris 100 kg en un an sans changer ses habitudes.
    • Cela illustre l’impact des perturbateurs endocriniens et des facteurs biologiques sur l’obésité, souvent ignorés dans les discours simplistes.
  • Préjugés et simplifications sur l’obésité :
    • L’orateur partage son expérience d’être jugé par des clichés sur l’obésité, comme l’idée qu’il suffirait de « manger moins » ou de « faire un régime ».
    • Il critique une approche simpliste qui met tous les individus obèses dans une même catégorie, ignorant les causes profondes comme les perturbateurs endocriniens ou les anomalies hormonales.
  • Le rôle des produits chimiques :
    • Une conférence TED d’un médecin souligne l’impact des produits chimiques modernes sur la santé, provoquant des dérèglements métaboliques chez certaines personnes, même sans modification de leurs habitudes alimentaires ou physiques.
    • L’approche médicale devrait être davantage axée sur l’analyse des données (« data-driven ») pour comprendre les cas particuliers.
  • Une solution radicale envisagée :
    • L’orateur évoque la possibilité de se concentrer intensivement sur la musculation pendant 6 mois pour augmenter son métabolisme de repos, bien que cela nécessiterait de mettre sa vie professionnelle en pause.
    • Il souligne que ce genre de solution demande un investissement énorme que peu de gens comprennent, d’autant plus qu’ils jugent souvent ses problèmes comme « faciles à résoudre ».
  • Droit de réponse à un conflit médiatique :
    • Un épisode impliquant Mathieu Stéphanie est évoqué, où ce dernier aurait donné une tribune à un opposant de l’orateur sans lui offrir de droit de réponse.
    • L’orateur accuse Mathieu Stéphanie d’être un « agent du système », ayant agi par peur de ses sponsors et du backlash.
    • Il considère cet acte comme une trahison, ajoutant Stéphanie à sa « Death Note » symbolique, c’est-à-dire une liste de personnes ayant causé des torts significatifs.
  • Critique des médias et des journalistes :
    • L’orateur critique durement la presse, affirmant que les articles sont souvent biaisés, servant de porte-voix à des intérêts particuliers plutôt que de rechercher la vérité.
    • Il compare les journalistes à des chômeurs ou des manipulateurs, ajoutant que la presse a perdu toute crédibilité, notamment à travers des pratiques comme la publication d’articles non vérifiés.
  • La trahison dans l’écosystème entrepreneurial français :
    • Il dénonce l’attitude hypocrite de certains entrepreneurs qui critiquent dans l’ombre ou abandonnent leurs relations lorsqu’un conflit éclate.
    • Les actions de The Family, qui ont pourtant soutenu et propulsé de nombreuses startups, sont passées sous silence ou dénigrées une fois que les individus concernés n’ont plus besoin de soutien.
  • Les limites du système français :
    • La culture française est marquée par une jalousie omniprésente et un manque de solidarité, ce qui entrave le progrès collectif et la prospérité.
    • Il illustre cette dynamique avec des anecdotes sur l’hypocrisie dans les cercles sociaux, où les critiques se font toujours à huis clos, jamais en face.
  • Critique des récits médiatiques sur l’orateur :
    • La presse française est accusée de propager des narratifs simplistes et déformés, comme l’idée que l’orateur « s’est enfui à Dubaï avec la caisse ».
    • Malgré des années d’enquêtes, aucune preuve de malhonnêteté ou de fraude n’a été trouvée, hormis des conflits internes à The Family.
  • Le déclin de la crédibilité journalistique :
    • L’orateur estime que les journalistes perdent leur statut social à cause de leur manque d’éthique et de leur rôle comme « porte-voix » de certains intérêts.
    • Il critique leur incapacité à questionner les motivations derrière les informations qu’ils publient, ce qui contribue à une crise existentielle pour la profession.
  • Effets des attaques médiatiques sur son quotidien :
    • Bien que les articles puissent influencer l’opinion publique, ils n’ont pas d’impact notable sur son business.
    • L’orateur affirme que ses partenaires ou clients se basent davantage sur leurs expériences personnelles avec lui que sur ce que la presse rapporte.
  • L’hypocrisie dans les relations journalistiques :
    • Lors des interviews, les journalistes adoptent un comportement mielleux en privé, mais publient ensuite des articles hostiles.
    • L’orateur établit un parallèle avec des figures comme Bernard Arnault ou Elon Musk, montrant que les critiques médiatiques touchent même ceux qui accomplissent des choses extraordinaires.
  • L’art de créer des narratifs :
    • L’orateur accuse les médias d’être des « rois du storytelling », qui façonnent des histoires sensationnelles en exagérant ou minimisant les faits pour correspondre à leur récit.
    • Il admet également avoir parfois « minimisé » ses propres histoires pour les rendre plus crédibles et éviter de paraître extravagant.
  • Être clivant comme atout dans le marketing personnel :
    • Être clivant ou polarisant est vu comme une nécessité dans un environnement compétitif, car cela renforce l’impact et la mémorabilité.
    • L’orateur insiste sur le fait que cette polarisation n’est pas « fakée », mais naturelle, due à sa manière unique de penser et de s’exprimer.
  • Différences culturelles et contextuelles :
    • Son éducation en zone d’éducation prioritaire (ZEP) a façonné sa vision du monde, marquée par la perte précoce de camarades et une réalité difficile pour la plupart de ses amis d’enfance.
    • Cette expérience contraste fortement avec les valeurs inculquées dans l’éducation classique française, ce qui contribue à sa pensée marginale et à ses positions atypiques.
  • La perception du polyamour et de la paternité :
    • L’orateur distingue entre polygamie (désir d’avoir plusieurs partenaires sans égalité) et polyamour (relation fondée sur une égalité des liens émotionnels). Il pense que la polygamie attire davantage d’hommes que le polyamour, en raison de son déséquilibre relationnel.
    • Il défend une vision de la paternité élargie, inspirée du proverbe « il faut un village pour élever un enfant ». Ayant grandi entouré de tantes et de sœurs, il valorise l’idée d’un environnement communautaire pour l’éducation des enfants.
  • L’expérience personnelle de la parentalité :
    • Ayant déjà élevé des neveux dans des contextes difficiles (de 2 à 5 ans et de 12 à 23 ans), il considère avoir eu un aperçu réaliste de ce que représente la paternité.
    • Il souligne que la personnalité des enfants est principalement déterminée par leur nature innée, et que l’influence éducative des parents reste marginale.
  • La vision sacrée de l’enfance :
    • Pour l’orateur, chaque enfant est porteur d’un potentiel infini, comparable à un « mini-multivers ».
    • Le rôle principal du parent est de fournir un environnement d’amour inconditionnel, sans imposer des attentes irréalistes ou des projections personnelles.
    • Il critique les parents qui tentent de façonner leurs enfants selon leurs propres ambitions ou mythologies de réussite.
  • L’amour inconditionnel et ses limites :
    • L’amour parental doit être totalement inconditionnel, contrairement à l’amour dans un couple ou d’autres relations, qui repose sur des conditions tacites ou explicites.
    • Il reconnaît que l’amour inconditionnel peut être difficile, surtout dans les cas où un enfant adopte des comportements extrêmes ou déviants.
  • Le tabou des adoptions ratées :
    • L’orateur partage son expérience d’une formation à l’adoption en Angleterre, où il a appris que de nombreux parents adoptifs rendent leurs enfants, un sujet rarement discuté publiquement.
    • Il attribue cette difficulté à l’absence de lien biologique et aux défis émotionnels complexes que cela entraîne.
  • Rêves éducatifs et valorisation des enfants :
    • Inspiré par la sacralité de l’enfance, il souhaite contribuer à la création de communautés et d’institutions où les enfants pourraient pleinement développer leur potentiel.
    • Un de ses projets rêvés serait de créer un camp d’été pour enfants « intellectuellement surdoués », un espace qu’il aurait lui-même apprécié en tant qu’enfant.
  • Projet éducatif futuriste : un camp pour enfants surdoués :
    • L’orateur imagine un projet où des enfants brillants seraient repérés via des jeux vidéo contenant des tests secrets.
    • Les enfants sélectionnés seraient invités à un camp d’été de deux mois, de 8 à 18 ans, pour développer leurs capacités et créer une « armée de génies de demain ».
  • Critique des labels, notamment HPI et surdoués :
    • Il partage son scepticisme sur l’usage des labels comme « HPI » (haut potentiel intellectuel) qui, selon lui, sont souvent utilisés comme excuses pour des comportements ou pour justifier des échecs.
    • Il considère les étiquettes comme limitantes et toxiques, empêchant les enfants de se définir eux-mêmes.
  • L’éducation et l’impact de sa mère :
    • Il raconte comment sa mère refusait de coller des étiquettes négatives sur les enfants, préférant des explications positives ou neutres, par exemple : « Ce n’est pas qu’il est timide, il est prudent. »
    • Elle utilisait une approche d’identité positive, valorisant les enfants en exagérant leurs qualités (« Tu es un Picasso ! »).
    • L’orateur considère cette approche comme une des forces ayant influencé sa confiance et son optimisme.
  • La parentalité vue comme un apprentissage naturel :
    • Il envisage de reproduire son propre parcours en intégrant ses enfants dans son quotidien professionnel, à l’instar de Jeff Bezos, qui avait aménagé des bureaux pour ses enfants chez Amazon.
    • Il raconte sa propre expérience en tant qu’enfant : à 12 ans, il a été immergé dans l’entreprise de son frère, où il a appris des concepts techniques grâce à des employés.
  • Les dangers de l’identité comme frein au développement :
    • L’orateur affirme que les labels (par exemple « expert SEO » ou « entrepreneur ») limitent les opportunités en enfermant dans une case.
    • Il prône la flexibilité et l’adaptation permanente, en acceptant que le monde est complexe et changeant.
  • Le désir profond de liberté :
    • L’orateur exprime que sa quête de liberté est ancienne, profonde, et presque mystique.
    • Il raconte une anecdote de son enfance au Liban où il a défié l’autorité d’un descendant du Prophète, en remettant en question ses idées, provoquant une crise dans la pièce.
    • La liberté est souvent associée au danger et au diable, selon lui, car elle effraie ceux qui respectent strictement les règles et traditions.
  • L’impact de l’identité et du travail sur l’individu :
    • L’orateur raconte une anecdote sur sa mère, qui, après 25 ans dans la même entreprise, ne savait pas quoi faire de sa vie en dehors de son travail.
    • Cette réflexion le conduit à souligner l’importance du label professionnel dans la construction de l’identité et le désarroi que cela peut engendrer lorsqu’on perd ce cadre.
    • Il note que les générations précédentes ne se posaient pas ces questions, mais que la génération actuelle, bien que plus libre, est aussi plus sujette à la dépression et au sentiment d’égarement.
  • Libre choix versus contrainte :
    • L’orateur préfère une majorité de personnes libres, même si elles sont déprimées, à une minorité de déprimés dans une société d’esclaves.
    • Il insiste sur l’importance pour chaque individu de faire son propre cheminement, même si cela implique des épreuves personnelles.
  • Un désir de découvrir plutôt que de parler :
    • L’idée de créer une émission ou un contenu où il pourrait apprendre de nouveaux métiers ou domaines est évoquée.
    • Il exprime une fascination pour l’exploration et l’apprentissage, souhaitant inviter des experts de divers domaines (physique quantique, élevage de chèvres, etc.) pour élargir ses connaissances.
    • L’objectif serait de construire un format immersif où lui et peut-être d’autres participants pourraient découvrir de nouvelles disciplines sur plusieurs jours.
  • Apprendre à partir du moment où l’on accepte de ne rien savoir :
    • L’orateur partage une réflexion sur l’humilité nécessaire pour reconnaître que l’on comprend peu de choses sur le monde.
    • Il souligne l’émerveillement que cela suscite et la richesse d’être curieux dans tous les domaines, pas uniquement en business (par exemple, la physique, la chimie ou la biologie).
  • Exemple de fascination pour l’innovation :
    • Il mentionne la prouesse technologique de SpaceX (les fusées qui se posent seules) comme un symbole de tout ce qu’il reste à comprendre et apprendre.
    • Cette anecdote montre la capacité humaine à réaliser des choses extraordinaires, parfois en contraste avec les simples défis quotidiens (comme garer une voiture).