Réflexions des Wizards sur le SEO en 2025

Titre : SEO sans bullshit : Réponses CASH, pas de langue de bois !

Chaîne : Wizards Podcast

URL : https://www.youtube.com/watch?v=nGH3W48rHYw

🎙 Introduction et contexte

  • Le podcast commence avec une mise en situation : relancer un site en affiliation dans la finance, sans marque, sans réseaux sociaux, avec une courbe de trafic en baisse.
  • Ton très direct, provocateur, parfois borderline dans les propos utilisés.
  • Ambiance de discussion libre entre experts SEO, avec volonté d’aller au fond des choses sans filtre.

🧠 Réflexion sur les EMD (Exact Match Domain)

  • Un EMD n’est pas un problème pour créer un branding : des exemples comme « Meilleur Taux » montrent que ça peut devenir une marque forte.
  • Même un nom peu sexy comme « Mutuelle Chien » peut devenir une référence si on pousse suffisamment fort en branding et répétition.
  • L’idée est de faire du trafic externe, notamment avec des stratégies de TikTok ou Reels très clivants et viraux, quitte à choquer (ex. interroger les gens dans la rue sur la santé de leur chien).
  • La viralité peut être utilisée pour générer du search de marque, et donc booster le SEO indirectement.

🔗 Le netlinking : toujours utile ou arnaque ?

  • Le netlinking est encore utile, mais les liens achetés à la va-vite ou via plateformes classiques sont en général très faibles.
  • Le marché est saturé, avec une inflation importante sur le prix des liens : ce qui valait 30-40 € avant coûte maintenant 80 € ou plus.
  • Les bons liens sont rares, et la qualité générale est en baisse.
  • Il existe des stratégies alternatives :
    • Outreach (contact direct), mais fastidieux.
    • Plateformes type Linkuma, Link Club pour faire du volume pas cher, même si la qualité n’est pas toujours au rendez-vous.
    • Ninja Linking et PBN (Private Blog Networks).
  • Il est difficile d’attribuer précisément les performances SEO à un type de lien spécifique quand plusieurs techniques sont utilisées.

💡 Stratégie « white list » via médias

  • Idée suggérée : acheter au lancement d’un site des liens très puissants dans des médias pour « whitelister » le domaine.
  • Cela pourrait donner un coup de boost au site et faciliter le reste de la stratégie SEO.
  • Cette stratégie a été testée par les intervenants avec un certain succès.

📈 L’efficacité des liens affiliés

  • Un site qui a 70 RD (domaines référents) uniquement grâce à des affiliés (pas de liens achetés).
  • Résultat : ça marche très bien, même si les liens sont affiliés (avec paramètres de tracking).
  • L’important semble être que les liens apportent du trafic réel, peu importe s’ils sont « do-follow » ou « sponsorisés ».

✍️ Contenu humain vs IA

  • Question : un contenu humain rédigé par un expert en 4h est-il meilleur qu’un contenu IA amélioré en 1h ?
  • Les avis sont partagés :
    • Un expert peut apporter de la profondeur, des anecdotes, et condenser mieux l’information.
    • Une IA bien utilisée avec des prompts puissants peut aller chercher des infos très variées et produire du contenu très dense.
    • Conclusion consensuelle : le top, c’est un expert qui sait bien utiliser l’IA. Ce combo surpasse tout.

💻 Acheter un site vs repartir de zéro

  • Question : vaut-il mieux acheter un site d’affiliation SEO de 3 ans ou repartir from scratch ?
  • Si le site a un bon historique, les intervenants préfèrent l’acheter.
  • Mais si le trafic est en baisse, certains préfèrent repartir de zéro pour éviter un site « pénalisé » ou en déclin.

🛒 SEO e-commerce : nombre de fiches produit

  • Question posée à la fin du chunk : est-ce utile d’ajouter des produits non vendus (pages zombies) juste pour augmenter le nombre de pages produits et mieux ranker ?
  • Débat en suspens (la réponse complète viendra probablement dans le chunk suivant).
  • Avoir plus de produits dans une page catégorie augmente les chances de bien se positionner.
  • Exemple : certains e-commerçants affichent chaque variante (ex : couleurs) comme un produit à part entière dans les pages catégories pour étoffer la page.
  • Raisonnement : plus de diversité visible = meilleure réponse perçue à la recherche utilisateur (logique d’algorithme).
  • S’inspirer des marketplaces comme Decathlon, La Redoute, Fnac, etc. qui enrichissent énormément leur catalogue.

🚨 POP, CTR manipulation : raccourcis à double tranchant

  • Manipulation du CTR (Click-Through Rate) est vue comme inefficace ou peu maîtrisable par les intervenants.
  • Le POP (Paid Organic Push), c’est-à-dire l’envoi massif de trafic fictif sur des pages :
    • Peut fonctionner temporairement pour booster des positions.
    • Mais effets destructeurs sur le long terme : glissement lent, perte de positions irrémédiable.
    • Analogie forte : comme perfuser un drogué, ça fait effet sur le coup mais ça détruit à la longue.
  • A ne jamais utiliser sur un site client non averti.
  • Stratégie initialement tentante pour faire du cold mail et vendre un service magique, mais dangereuse et peu pérenne.

💡 Alternatives plus saines pour générer du trafic externe

  • Publicité payante (Google Ads, Facebook Ads) : bon moyen d’envoyer du trafic qualifié et créer des signaux positifs.
  • Email marketing : générer du trafic vers des pages clés via une base d’emails.
  • Moins “plug-and-play” que le POP, mais beaucoup plus durable et légitime.

📈 Scaler la vente de liens de 5K à 30K€/mois

  • Part d’un modèle avec 10 sites générant 5000€/mois à 50€/lien en moyenne.
  • Objectif : passer à 30 000€/mois.
  • Stratégie recommandée :
    • Créer beaucoup plus de sites (volume), typiquement 30, 40 voire 80.
    • Utiliser des templates jolis mais simples, style magazine, avec une touche personnalisée.
    • Achat de domaines expirés pour construire rapidement des sites avec autorité.
    • Externaliser la mise en forme et le contenu avec des assistants virtuels (ex : Madagascar, Philippines).
    • Utiliser des outils comme Wise Wand pour automatiser la génération de contenu.
  • Mise en garde : malgré la simplicité apparente du modèle, c’est un travail de robot, très répétitif.
  • L’étape critique reste la mise en forme et le maillage interne, souvent négligés mais essentiels pour la qualité SEO.
  • Beaucoup sous-estiment l’importance du contenu lisible et bien présenté : contenu IA seul, sans soin visuel, est inefficace.

🤖 Réflexion sur le « boulot de robot »

  • Le modèle semble facile mais reste chronophage et peu épanouissant.
  • Nécessite de la discipline, du focus, de l’organisation.
  • Trafic reste le frein principal au scale : obtenir du vrai trafic prend du temps (souvent 2-3 mois mini pour débloquer un volume SEO suffisant).
  • Tout le reste (contenu, design, process) est facilement industrialisable, sauf le trafic SEO.

🔍 Consultant SEO vs Éditeur de site

  • Un bon consultant SEO ≠ bon éditeur de site, et vice versa.
  • Un éditeur doit maîtriser monétisation + SEO, alors que le consultant est payé pour la recommandation.
  • Beaucoup de consultants sont nuls en monétisation malgré de bonnes compétences techniques.
  • L’éditeur est évalué sur la performance directe de ses sites (trafic + revenus).
  • Consultants grand compte : travail frustrant, bureaucratique, peu impactant, mal exécuté par les clients.
  • Préférence unanime pour l’indépendance et les projets personnels.

🎥 SEO ou VSL ? Choix de carrière

  • Question volontairement provocatrice : préféreriez-vous faire du SEO grand compte ou devenir un expert en VSL (Vidéo Sales Letter) ?
  • Réponse unanime : VSL !
    • Le SEO grand compte est vu comme ennuyeux, lent, bureaucratique, parfois déprimant.
    • L’univers VSL est perçu comme plus créatif, rentable, challengeant et motivant.

🧑‍💻 Consultant SEO ≠ Éditeur de site

  • Beaucoup de consultants SEO échoueraient comme éditeurs, car incapables de générer suffisamment de trafic seuls.
  • L’édition de site demande une résilience entrepreneuriale : si tu n’es pas bon, tu échoues vite.
  • Le SEO consulting peut masquer l’incompétence grâce à une bonne vente de prestation (ex : bons commerciaux mais mauvais exécutants).
  • Compétence réelle ≠ capacité à vendre.

🚨 Incompétence généralisée dans le monde du travail

  • Phénomène généralisé : tous secteurs confondus, trouver des gens compétents est devenu difficile.
  • Même les profils bien payés ne font pas forcément le boulot.
  • Souvent, les gens ne se remettent pas en question, et ne se sentent pas concernés s’ils ne sont pas « propriétaires » du résultat.
  • Beaucoup gravissent les échelons par ancienneté ou politique interne, sans compétences solides.

🤯 Syndrome de l’imposteur vs excès de confiance

  • Les gens compétents doutent souvent d’eux-mêmes, ce qui nuit à leur pricing et à leur positionnement.
  • Exemple : freelance ou salarié très compétent qui se sous-évalue.
  • A contrario, les moins compétents sont parfois les plus sûrs d’eux.

🔁 Le cas des agences SEO

  • Un freelance compétent est vite surbooké.
  • Pour scaler, il doit monter une agence, mais alors la qualité baisse car il délègue à des profils moins qualifiés.
  • Les agences utilisent souvent des effets de style (onboarding sophistiqué, process) pour masquer des prestations moyennes.

⚠️ Fiabilité : une valeur devenue rare

  • Fiabilité = nouvelle denrée rare chez les prestataires, freelance ou salariés.
  • Exemples vécus : monteurs vidéo fiables vs multiples échecs avec des miniaturistes.
  • Problème récurrent : engagements non tenus, promesses non respectées, mauvaise gestion des délais.
  • Remerciements fréquents aux prestataires fiables tant c’est devenu inhabituel.

💣 Faut-il sauver un site qui glisse ?

  • Si la chute vient juste de commencer, il est encore temps de réagir :
    • Content pruning (suppression des pages faibles).
    • Mise à jour du contenu.
    • Refonte du maillage interne.
    • Ajout de trafic externe via Ads ou YouTube.
  • Si le site glisse depuis plusieurs mois, mieux vaut repartir de zéro :
    • Recréer un nouveau domaine.
    • Possiblement faire une redirection Search Console ou redirections page à page.
  • Exemple : le site Selectos, malgré de gros efforts, continue de décliner → peut-être aurait-il fallu rebooter sur une base saine.
  • Anecdote : chaque tentative de sauvetage s’est souvent soldée par un gaspillage de temps, d’argent et d’énergie, au détriment de la motivation pour redémarrer un nouveau projet.

📉 Étiquette de « site pas ouf »

  • Théorie partagée : à un moment, Google « flague » un site comme étant de faible qualité, ce qui rend impossible toute remontée, peu importe les efforts (contenu, liens, UX…).
  • Une fois cette étiquette posée, mieux vaut tourner la page.

⏱ Peut-on ranker sans publier régulièrement ?

  • Réponse nuancée :
    • Oui, mais uniquement si le contenu est exceptionnellement pertinent.
    • Dans la majorité des cas, il vaut mieux publier régulièrement, même un contenu tous les 15 jours.
    • Objectif : continuer à créer des portes d’entrée SEO.
  • Le SEO est un marathon, pas un sprint.
  • Sites locaux ou très spécifiques peuvent durer avec moins de fréquence, mais c’est rare.
  • Rappel d’expérience : quand ils arrêtent de publier, les sites chutent.

🐛 Parasite SEO vs SEO sans lien

  • Dilemme : vaut-il mieux faire du parasite SEO à vie (ranker via les sites des autres) ou ne plus jamais acheter un lien ?
  • Réponses :
    • Un intervenant préfère le parasite SEO.
    • Un autre préfère continuer sans acheter de lien, misant sur des techniques alternatives comme le ninja linking.

💥 SEO sans achat de lien : possible et viable ?

  • Tous les intervenants confirment qu’il est tout à fait possible de faire du SEO sans acheter de lien.
  • L’achat de lien est vu comme une solution de facilité.
  • Si on supprime aussi le ninja linking, ils trouveraient d’autres solutions : sondages, interviews, campagnes RP, contenu partagé

🦠 Le Parasite SEO

  • Le Parasite SEO (ex : publier sur Medium, La Provence, sites de tiers) :
    • Excellent pour des cash grabs rapides.
    • Nécessite une excellente connaissance des bons mots-clés et produits tendance.
    • Aucune pérennité, ne construit aucun actif long terme.
    • Stratégie usante, car on ne fait que « tenter des coups ».
  • Tous préfèrent travailler sur leurs propres actifs SEO, même si le parasite peut avoir son utilité dans certains cas spécifiques.

🎯 Top 3 des actions SEO à fort effet de levier (Pareto)

Exemple : site de compléments alimentaires pour la musculation

  1. Chaîne YouTube : publier 1 vidéo/semaine pendant 8 mois avec le nom du site = nom de la chaîne.
    • Objectif : acquisition de trafic, communauté, email list, renvoi vers le site.
  2. Contenu de qualité ultra niché :
    • Exemple : focus uniquement sur « la récupération après effort ».
    • 2 à 3 articles par semaine, bien rédigés, bien maillés, bien illustrés.
    • Objectif : couvrir une niche dans la niche pour se faire remarquer par Google.
  3. Ninja Linking :
    • 2 à 3 bons liens par semaine, obtenus manuellement, idéalement dans des forums ou blogs ciblés.
    • Les liens doivent être pertinents, contextualisés, et pointer vers les bons contenus.

🔁 Variante : création d’un groupe Facebook pour :

  • Générer du trafic.
  • Trouver de nouvelles idées de contenus à partir des questions des membres.

🔗 Maillage interne vs Netlinking

  • Le maillage interne est puissant, mais à travail égal, les intervenants préfèrent les liens externes (backlinks) pour pousser une page stratégique.
  • Exemple : pour ranker sur un mot-clé très concurrentiel, le backlinking est plus impactant que de simplement lier la page en interne.
  • Meilleure stratégie : combiner les deux !
    • Maillage intelligent et optimisé.
    • Liens internes depuis des articles bien ciblés.
    • Backlinks pour injecter de la puissance et du jus SEO.

🌐 L’impact de l’IP sur le SEO

  • Oui, l’IP du serveur peut jouer sur l’indexation :
    • Certaines IP ou plages d’IP sont flagguées comme spammy.
    • Sites hébergés sur ces IP peuvent avoir du mal à s’indexer.
    • Changer de serveur peut régler le problème.
  • Utiliser Cloudflare est conseillé : cache les IP, accélère le site, évite le flag.
  • Serveur proche géographiquement de Googlebot (ex : USA) améliore l’indexation.

🧱 WordPress vs site custom

  • Pour de gros projets SEO, un site custom est préférable si on a les moyens.
  • WordPress reste très performant s’il est :
    • Léger.
    • Bien optimisé.
    • Sans extensions inutiles.
  • Les WordPress « customisés » peuvent rivaliser avec des sites en full dev.
  • Le vrai enjeu : facilité de maintenance et de publication.

🎯 SEO vs Ads : un seul levier ?

  • Tous choisiraient les Ads si on ne devait garder qu’un seul levier, malgré leur préférence personnelle pour le SEO :
    • Les Ads (SEA) sont plus rapides, plus contrôlables, moins tributaires des algorithmes Google.
    • Revers : dépendance à des comptes bien gérés, risques de ban, complexité croissante.
  • Mais : quand les Ads sont bien gérées, c’est redoutablement efficace pour scaler un business.